La cabine
Datte: 16/04/2023,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Paaron, Source: Hds
... aimé cet homme au point d'en être encore nostalgique, tendrement émue? Je le pense.
Elle m'enlaça fort à son tour et m'entraina vers la chambre de son amant.
"C'est ici qu'il m'a tout appris, à mon rythme, sans jamais me brusquer. Il ne faisait que ce dont j'avais envie".
Je la regarde dans les yeux "J'ai très envie" lui dis-je.
Elle pose ses lèvres sur les miennes, le feu m'envahit brusquement. Tous mes gestes retenus se libèrent soudain. Je la déshabille, elle est nue dans mes bras. Elle en fait autant, ma jupe tombe, mon chemiser s'ouvre et elle embrasse mes seins pris dans le soutien gorge qu'elle m'a offert. Nos souffles sont courts, nos respirations fortes. Nos bouches grisées par tant de désir goûtent la peau de l'amante d'un soir.
Elle s'agenouille, prends mes fesses dans ses mains et lèche ma vulve déjà ouverte. C'est délicieux,, je prends sa tête entre mes mains et la guide en saccades, plaquant parfois son visage contre mon sexe lorsque sa langue fouille dans ma fente.
Mathilde... Mathilde... Je ne sais pas si je dis son nom à haute vois, mais je suis toute à elle. j'arrache mon chemisier et mon soutien gorge, les jetant au sol sans ménagement. Je me couche ensuite au milieu de la poussière et des vêtements défaits, cuisses toutes écartées, j'invite Mathilde à poursuivre. Je ne veux pas jouir, en tout cas pas maintenant, je veux que cette étreinte tendre, complice et pleine de fougue dure une éternité.
Mathilde se place au dessus de moi, ...
... offrant son sexe à ma bouche et goutant au mien. Elle place ses mains sous mes fesses et soulève mon bassin pour m'ouvrir à sa langue.
Je prends ses petites lèvres dans ma bouche, les suce avec force puis glisse ma lengue entre elles.
Nous sommes comme son amant soudain, muscles tendus, fessiers durcis, le ventre contracté et nous crions ensemble dans un orgasme partagé.
*************
Nous ne nous sommes pas endormies, mais je me souviens l'avoir câlinée longuement alors que ses larmes revenaient.
Le froid de la nuit nous saisit et nous oblige à nous rhabiller. C'est un moment triste, comme si on tentait d'effacer ce qui vient de se passer. j'ai du mal à lui parler ou même à la regarder. J'ai été si loin dans son intimité, dans ses souvenirs, que puis-jes espérer de plus?
Le moment de repasser la rambarde nous fait enfin sourire un peu, je suis si maladroite. Je récupère ma culotte, encore humide et nous descendons, main dans la main.
Toujours en silence, elle me ramène vers la coupole. Déjà, la lueur du matin modifie la teinte du ciel. Il est plus froid, plus impersonnel.
Arrivées au café, elle m'embrasse avec une douceur infinie et me dis "Va maintenant".
Elle se retourne et disparait au coin de la rue. Quand l'espoir qu'elle reparaisse se dissous, je tourne les talons à mon tour. Je me dirige vers chez moi... Vraiment chez moi?
Quelle vie m'attend là bas?
Une bonne journée d'enguelade. J'entends déjà ce qu'il va me crier aux oreilles : où ...