1. Que de sushis


    Datte: 14/04/2023, Catégories: fh, grp, asie, inconnu, Collègues / Travail hépilé, fépilée, caférestau, fsoumise, hsoumis, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral pénétratio, échange, Partouze / Groupe aliments, attache, mélo, regrets, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... presque toujours dans l’organisation interne d’une telle nuit comme un rituel immuable, propre à favoriser les débordements des sens, tout en limitant les risques de dérapages.
    
    Le déferlement d’hormones de plaisir autorise ce qui semble être tout et n’importe quoi. Au final, il ne s’agit toutefois que d’une plongée plus ou moins accompagnée dans une animalité que les principes de distanciation sociale et de morale contemporaine inhibent en temps normal. Et qui s’impose à intervalles réguliers, sous une forme ou une autre.
    
    Orgie, bacchanales, copulations sauvages, vraiment ? J’avoue être dans ces circonstances, plus souvent ému qu’excité par l’agitation des chairs et des organes dévoilés sans pudeur. Souvent d’ailleurs sans apprêt, parfois même un zeste déficient.
    
    À la différence des scénographies pornos, où les professionnels de la baise concentrent dans leurs corps et leurs attitudes, fussent-elles surfaites et surjouées, tous les ingrédients nécessaires à la montée d’une excitation libératoire, la partie fine garde un côté amateur, artisanal.
    
    C’est plus touchant que stimulant. Enfin pour moi. Peut-être parce que je n’arrive pas à entrer entièrement dans le jeu et à oublier que le lendemain matin, quelques additions vont devoir être payées dans certains couples.
    
    Tout le monde est volontaire dans ce genre de fête. Mais qui peut prétendre partager les raisons profondes de ce volontariat chez celui ou celle qui l’accompagne. À moins d’ouvrir son jardin secret. ...
    ... Ce qui est rarement le but réel de telles sauteries.
    
    C’est sur ces pensées parfaitement décalées par rapport à l’ambiance survoltée qui règne autour des convives que je laisse Damiane entre de nombreuses mains bienveillantes. Enfin, j’espère.
    
    Sur l’autre table, après la gâterie juteuse de madame Sadikao, le corps de Serge est picoré par de nombreuses bouches féminines. Aucun doute que la multiplication de ses stimulations à bas-bruit ne finisse par remettre une tension jouissive dans ses organes virils. Les creux et les frissons que je distingue sur son ventre laissent supposer un nouvel élan orgasmique. Pas de soucis pour lui, il est visiblement mangé à une sauce voluptueuse.
    
    Progressivement, les convives semblent néanmoins avoir fait le tour des jeux érotiques que les tables vivantes peuvent leur offrir. Rassasiés, ils s’intéressent de plus en plus les uns aux autres, se découvrant des charmes inattendus, d’excitants détails de volumes et de gestes. L’envie de délicats makis cède la place à un désir brut de pétrissages plus toniques, préludes à des empalements plus corsés et des épanchements plus épicés que les effluves d’un évanescent sashimi.
    
    Le déferlement des sens est à bout touchant, plus rien ne troublera la volupté croissante, les débordements séminaux, les râles orgasmiques et les relâchements sphinctériens.
    
    Deux images fortes restent gravées dans ma tête, toutes deux en relation avec Damiane. Son entrée drapée dans l’écarlate de son kimono de soie. Et ...