1. Que de sushis


    Datte: 14/04/2023, Catégories: fh, grp, asie, inconnu, Collègues / Travail hépilé, fépilée, caférestau, fsoumise, hsoumis, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral pénétratio, échange, Partouze / Groupe aliments, attache, mélo, regrets, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... avant le début des réjouissances, notre équipe s’installe dans le local choisi par Serge en périphérie de la ville. C’est un ancien relais routier, transformé en restaurant oriental, habituellement spécialisé dans les plats à l’emporter. Voilà pour la façade.
    
    Avec son flair de chien de chasse, Serge avait dégotté cet endroit au hasard d’une virée à moto. Il avait tout de suite repéré que quelque chose clochait dans les volumes et les proportions des pièces ouvertes au public. En travaillant au corps la propriétaire des lieux, ce qui dans ce cas n’était pas qu’une expression, il découvrit le petit palais que cachait la terne façade. L’intérieur était suffisamment spacieux pour recevoir une trentaine de personnes dans une atmosphère délicieusement japonisante. Exactement ce qui convient à une soirée fine entre gens de bien.
    
    Mutine, Madame Sadikao, la propriétaire des lieux, participe généralement aux soirées. Elle commence par jouer un rôle de geisha digne et inatteignable jusqu’à ce que les convives soient installés et en confiance. Ce qui signifie à peine couverts d’un kimono en soie de couleur vive qu’elle leur demande de revêtir après avoir laissé leurs habits de ville dans un vestiaire mixte, histoire d’afficher d’emblée l’ambiance.
    
    Suivant le déroulement des échanges et des partages, elle peut changer de registre du tout au tout et se transformer en fieffée salope qui orchestre avec autorité les accouplements selon des principes d’une extrême lubricité dont ...
    ... l’art érotique japonais a le secret.
    
    À côté des tableaux copulatoires qu’elle crée de la sorte, les estampes licencieuses qui ornent les murs et les alcôves de ce lieu de perdition ressemblent à des dessins d’enfants.
    
    Nous terminons les préparatifs de la fête bien avant l’heure. J’entends de loin mes collaboratrices expérimentées mettre les novices au parfum. Les rires et les gloussements laissent transparaître un zeste d’excitation mâtinée d’inquiétude sur le déroulement possible de la soirée. Et les risques de débordements des sens.
    
    La plupart des convives se connaissent depuis d’autres rencontres de ce genre. Après quelques recommandations, Madame Sadikao les fait entrer dans la salle à manger. La pièce est meublée de trois tables basses, entourées de nombreux coussins. Sur chacune des deux premières tables, une femme est allongée, nue. Sur la troisième, un mec particulièrement bien gaulé sert de sous-plat. Comme le veut la tradition, les corps-plats sont entièrement épilés, lavés et discrètement parfumés au moyen d’ingrédients qui n‘interfèrent pas avec les parfums des mets. Brefs, il et elles sont parfaitement comestibles.
    
    Les invités se répartissent entre les places libres, au gré des orientations de genre et d’appétit. Sur un claquement de mains de madame Sadikao, trois jeunes serveuses viennent présenter les plats en tournant autour de chaque table. Puis elles placent sushis, sashimis et autres crudités sur les corps nus, suivant un interminable cérémonial qui ...
«1234...10»