La Formation - Histoires de Sexe

La Formation

... peine.

— Oui, je suis d’accord. Je mérite d’être punie. Fais de moi ton esclave.

Esteban me tend une cagoule que je pose sur sa tête. Elle est dans le noir. Mon Mentor m’avait dit

« Le bandeau sur les yeux est très important, il augmente la sensibilité et le cerveau construit sa propre vérité. Le bâillon aussi, qui fait penser que la douleur sera si forte qu’elle pourrait crier. Mais les premières fois, je te le déconseille. Il faut lui laisser le temps d’avoir entièrement confiance en son Maître afin que le bâillon soit un excitant supplémentaire. »

J’hésite et Alejandro le voit. Avant de dire 43, je n’avais pas vraiment réalisé ce que cela représentait. Maintenant, je ne peux plus reculer. Mais je ne veux pas transformer ce jeu, même s’il est pervers et basé sur la rudesse, en séance de douleur.

Il vient vers moi et discrètement me dit :

— Laisse-moi faire. Regarde bien et demande-lui de compter.
— Compte.

Alors il commence. Il utilise tapette et fouet. Elle compte. Elle gémit, mais elle compte. Elle n’a pas beaucoup de liberté de mouvement, mais elle bouge.

Il répartit les coups sur tout le corps, mais en graduant manifestement la force. Tapette sur la poitrine, sur le ventre, sur l’intérieur des cuisses et sur le sexe. Fouet sur les fesses et les reins. La peau rosit. Les coups paraissent violents, mais elle ne se refuse pas. Je me sens responsable, même si je sais qu’elle est volontaire. Il n’est pas si facile de passer de l’époux aimant et ...

... délicat à celui qui est censé donner des coups. Je sais qu’elle le veut. Je sais qu’Alejandro a allumé un feu en elle que nous devons contrôler à défaut de pouvoir le supprimer.

Je fais un geste. Elle vient de dire trente-trois. Son tourmenteur s’arrête. Je me penche vers elle et lui demande :

— Je peux te pardonner. Je peux arrêter. Il suffit que tu me le demandes.

Un silence :

— Je dois être punie…

C’est comme une supplique, mais pour continuer.

Je plaque ma main sur sa fente. Je glisse sans délicatesse deux doigts entre les petites lèvres. Ils rencontrent la preuve de sa perversité. Elle est humide. Incroyable…

— Tu n’es qu’une chienne en chaleur. Je vais m’occuper de toi, tu rendras grâce…

Alejandro me tend le fouet. Mon premier coup paraît bien doux. Le second est plus appuyé. Mon Mentor me guide. Il m’indique où taper. Malgré la confirmation que ma femme apprécie ce traitement, j’ai tendance à retenir mes mouvements.

— Quarante… Quarante et un… quarante-deux… Quarante-Trois…

Pas de vrais cris ! Pas de « Non » ! Que de soupirs, des gémissements, et pourtant une voix assez assurée pour compter jusqu’à la fin ! Ma femme se plait dans sa situation de Soumise, pire, de Femelle rabaissée…

Je n’enlève la cagoule que lorsque Mon Mentor est retourné à sa place. Son visage est baigné de larmes. J’ai honte. Si je dois continuer ce rôle, il faut que je m’endurcisse. Mais elle me sourit en me découvrant. Je crois entendre un aveu intime. « J’ai joui ». Ma ...