1. Dressage d'une flic arrogante (3)


    Datte: 06/04/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Blueberry89, Source: Xstory

    ... regard, me tourmentant à un point ! Ce combat permanent ente la raison et l’envie est si épuisant, je ne sais pas combien de temps je vais tenir. En attendant, il me faut une idée…
    
    Je lui ai promis que je ne laisserai plus personne me baiser, mais c’était en croyant que lui allait le faire ! Si j’avais su… D’autant plus que ce type a réveillé quelque chose chez moi, et dire que je me pensais asexuelle… C’est décidé, je vais me trouver un nouveau partenaire de jeu.
    
    Ce matin là, après un passage obligatoire par le bureau du Brigadier-chef, Raphaël et moi sommes appelés sur une affaire de querelle de voisinage. Encore deux alcooliques qui s’invectivent , prenant à partie tout le quartier et ils sont si virulents, qu’on est obligé d’appeler des renforts. Alors que je tente de calmer le jeu, la radio se met en route et annonce une voiture en fuite proche de notre position. Apparemment, nous sommes les plus proches. Raphaël et moi n’hésitons pas un instant et partons en trombe, gyrophares allumés, à la poursuite du fuyard. Ces petits moments qui boostent mon adrénaline sont vraiment ceux que je préfère. Je me sens vivante, audacieuse, j’ai l’impression que rien ne me résiste. Je note le signalement , apparemment une Mercedes de couleur noire . Bientôt, le bruit d’un moteur qui vrombit se fait entendre et la voiture apparaît au carrefour.
    
    Raphaël appuie sur l’accélérateur. Le véhicule bondit sur la chaussée, coupant la route du chauffard, ce qui l’oblige à finir sa course ...
    ... sur le trottoir, où elle vient s’écraser contre un lampadaire en un grand fracas de tôle froissée. Je sors brusquement de la voiture, arme au point, mais le conducteur prend ses jambes à son cou et se faufile entre les passants affolés. J’entends Raphaël me crier d’attendre les collègues mais je ne l’écoute pas et pars à sa poursuite.
    
    Ma course me mène droit vers une usine désaffectée, un lieu idéal pour se cacher et c’est à bout de souffle que je m’arrête, au milieu de ce lieu désert. Merde, j’ai perdu sa trace ! Au loin, j’entends les sirènes se rapprocher. Puis soudain, un craquement se fait entendre derrière et un individu se jette sur moi, me propulsant au sol avec force. Une vive douleur au niveau de côtes me saisit mais j’essaie de l’ignorer, tentant de reprendre le dessus sur mon agresseur. Dans la chute, mon arme est tombée et se trouve trop loin pour m’être utile. De plus, ce dernier se place à califourchon sur moi et ainsi, je suis piégée.
    
    Impossible. Je ne peux pas me laisser faire ! Au moment où il noue ses mains autour de mon cou, je me dis qu’il est temps d’agir. Avec toute la force qui me reste, je prends appui sur mes jambes et remonte le bassin violemment pour basculer mon agresseur sur le côté. J’en profite pour lui asséner en même temps un coup de paume dans le nez. L’agresseur s’effondre en grognant et son regard dérive sur mon arme, proche de lui. Lorsqu’il tente de se relever, une voix forte l’interpelle :
    
    -Gendarmerie ! Bouge pas ! Tes mains ...
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