Le souvenir d'un été (1)
Datte: 04/04/2023,
Catégories:
Gay
Auteur: XYaimeXX, Source: Xstory
Aujourd’hui, je touche du bout de mes orteils la cinquantaine.
L’histoire que je raconte là est à 102% véridique !
Ma première et unique expérience gay.
Cette histoire se déroule en 1989 sur l’île des « Lotophages » (ou comme la nommaient les Grecques dans l’antiquité «Meninx» ou comme la nomme, le commun des mortels de nos jours, "Djerba" la douce.
C’était l’été de mes 17 ans.
C’est les premiers jours des vacances d’été et les premières sorties en discothèque. Comme je n’étais pas encore motorisé, je me contentais des boîtes de nuits des hôtels près de la maison. À l’époque, les discothèques en vogue étaient celles de l’hôtel « Abou Nawes » et de l’hôtel « Ulysse » et grâce à mon père, j’avais un accès gratuit à ces 2 discothèques et j’étais bien content d’ailleurs.
Les nuits d’été à Djerba sont rythmées par des soirées beuveries entre copains, ou des soirées cartes et chicha (narguilé N. D. L. R) au café ou alors soirées maison à te faire chier devant la télé (à l’époque, en Tunisie, il n’y avait que la chaîne nationale et Fr2). C’était un soir de semaine, mes potes étaient occupés à vagabonder entre les différents mariages du quartier, un vagabondage qui ne correspondait pas, ou dois-je dire, ne correspond (toujours) pas, à goûts. Donc j’avais décidé de me rendre à la disco de l’hôtel « Abou Nawes ».
On était le 28 juin et les premiers jeunes lycéens et lycéennes européens ne seraient avaient en vacances scolaires qu’à partir du 4 juillet donc les ...
... hôtels n’affichaient pas encore complets, et de là, il n’y avait pas grand monde dans cette discothèque, ni dans les autres aussi.
(Petite précision : sur notre île, il n’y a point de discothèque privée, donc chaque hôtel a sa propre boîte de nuit, et il y a une petite concurrence entre «elles »)
Mais qui ne tente rien n’a rien ! On a parfois le plaisir de rencontrer des jeunes européens qui sèchent les cours, car en début de saison estivale, les prix des hôtels sont encore raisonnables et les parents peuvent se permettre d’avancer les vacances de leurs enfants de 2 ou 3 semaines...
Bref, voyant mes chances de me "lever" une petite Française ou Suissesse ou Italienne ou Allemande... Bref, mes chances étaient nulles et plus que nulles, donc je me rabattis vers le comptoir, afin de vider une ou deux bières et jouer la musique du bon client pour ne pas se faire refouler au prochain passage, bien que l’accès m’était autorisé, mais les videurs de la disco pouvaient être chiants et refuser l’entrée à mes potes !
Le bar étant en U, là où j’étais assis, face à moi, il y avait un homme d’une cinquantaine d’années qui paraissait me dévisager. N’osant le défier du regard, sans doute par timidité, je regardais autour de moi, ou discutais avec quelques habitués de ce lieu... En tout cas, j’essayais de mon mieux d’ignorer cette personne. Mais après quelques vérifications, effectivement, je me rendis compte qu’il me regardait fixement.
Ne l’ayant jamais vu en ville ou dans les ...