Une après-midi craquante (3)
Datte: 03/04/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Artémis, Source: Xstory
D’un geste, il me retourne sur le ventre, me voilà dans une position des moins confortables, les épaules et la joue écrasée contre le matelas, la croupe en l’air, attendant non patiemment mon châtiment.
— Voilà une position que j’affectionne particulièrement ma belle amante.
Sa main glisse lentement sur mes fesses, me caresse, m’empoigne un instant, avant de s’abattre sur ma peau. Je me cambre légèrement sous cette punition qui ne fait que commencer. Le bois craque à nouveau sous ses pieds quand soudain, une mélodie s’élève dans la pièce, douce et enchanteresse, le contraire de ce qui m’attend.
Je le sens se positionner au-dessus de moi puis un filet de vin dégouline dans le creux de ma colonne pour atteindre lentement mon cou, l’odeur m’enivre et je la respire à plein nez comme pour me réconforter d’une senteur connue, réaliste. Mais impossible de me faire quitter cette bulle de plaisir douloureux et c’est dans un deuxième sursaut que je sens s’abattre non pas la main de mon mâle, mais un martinet, aux lanières en cuir dont le bout est perlé.
Je me concentre pour absorber la douleur, et c’est sans broncher que j’encaisse le deuxième coup. J’arrête de respirer chaque fois que les lanières viennent me mordre la peau, et je n’ai de répit que lorsqu’il se poste à côté de moi pour me fourrer sa queue bien dure jusqu’au fond du gosier. Après quelques va-et-vient assez violents, il tire sur ma chevelure pour m’embrasser langoureusement.
— Si tu savais comme tu es ...
... bandante comme ça, ouverte à toutes mes envies.
Je sais qu’il se contient, il a cet incroyable don de contrôle sur ses envies et sur ma personne, ce qui me fascine au plus haut point.
Il reprend ses assauts pendant ce que j’estime être une éternité, et ne cesse qu’après mon troisième hurlement. Mes yeux sont humides, tout comme ma chatte.
Mes fesses et mes cuisses meurtries me brûlent intensément.
— Peut-être que maintenant tu vas apprécier les glaçons, ma petite chienne.
Je gémis, car c’est tout ce que je suis capable de répondre à l’heure actuelle lorsque la fraîcheur d’un glaçon coule contre ma peau. J’apprécie ce contact qui, pendant une seconde, apaise un peu le feu de la morsure des liens que j’ai subi.
— Ne pense pas que j’en ai fini avec toi.
Il s’éloigne un instant pour aller chercher je ne sais quoi, que je devine assez rapidement lorsque j’entends le bruit obscène du tube de lubrifiant lorsqu’il le presse. Il s’approche à nouveau de moi et c’est alors que je sens le métal froid de mon plug qui glisse lentement sur mes fesses, laissant sur son passage du lubrifiant comme si j’étais une toile sur laquelle il pouvait peindre son histoire, ses besoins.
Tout à coup, une masse fraîche et lubrifiée s’écrase contre mon entrejambe, je devine un gode, qu’il active, d’abord lentement. Les vibrations se posent délicatement sur mon clitoris, ce qui me fait vibrer tout le corps. Je ronronne de plaisir pendant qu’il augmente tranquillement l’intensité.
De ...