Bonne bonne
Datte: 31/03/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
asie,
handicap,
Collègues / Travail
amour,
intermast,
Oral
pénétratio,
exercice,
amouroman,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... de l’hôpital, au prétexte du beau temps et du besoin de prendre un peu l’air, ils firent un détour grassement payé par les bords de la rivière où ils firent une promenade.
— Sang-Hoon, ma chère petite. Savez-vous qu’un parent ne peut pas déshériter ses enfants ?
— Non, je ne connais rien à tout ça, mais ça me paraît juste, non ?
— Oui, si les parents sont vilains et les enfants gentils. Mais dans le cas contraire ? Voyez pour moi, je meurs et tout revient à mon fils. Qui en profite ? Lui et surtout la Blanche qui se fait épouser séance tenante…
— Ah oui, c’est vrai… Et vous n’y pouvez rien ?
— Pas grand-chose, mais je suis notaire également et ils l’oublient un peu vite. Admettons que j’épouse une femme très jeune, beaucoup plus jeune que moi et même bien plus jeune qu’eux. Une fois le mariage conclu comme un contrat, pas un « vrai mariage », je fais une donation universelle de mes biens à mon épouse, de façon à ce qu’elle n’ait pas de soucis quand je serai mort.
— Oui, jusque-là je comprends.
— Eh bien si je meurs, tout appartient à mon épouse, argent maison, etc. Et elle en fait ce qu’elle veut. Il n’y a qu’à sa mort à elle qu’une moitié reviendra à mon fils ou à mon petit-fils, cette buse, parce que son père sera probablement mort avant mon épouse plus jeune. D’accord ?
— Oui, oui, oui, astucieux. En plus l’épouse aura pu entre-temps vendre les biens ou en faire autre chose.
— Exactement. Ou par exemple, décider de les léguer à une association caritative ce ...
... qui est très difficilement contestable devant un tribunal.
— Bien joué !
— Sang-Hoon, voulez-vous m’épouser ?
— M… moi ? Mais Monsieur… Je ne suis rien… Je… Oh ! Je comprends.
— Écoutez. Vous êtes adorable. Vous m’avez redonné le goût de vivre. Je ne vous demande pas de devenir « ma femme », juste d’accepter un contrat avec un vieux bonhomme qui ne tardera pas à vous laisser, mais avec un avenir garanti. Vous le méritez bien, si vous le voulez.
— Oh Monsieur… Pardon, Monsieur Antoine… Non, Antoine… Je… Je ne sais pas quoi dire… Tout cela est si nouveau, si précipité… Mais je n’aurai pas d’ennuis ?
— Oh que si, hélas ! Ils vont tout contester : le mariage, la donation, ma santé mentale, votre probité, tout ! Mais on va tout préparer, tout verrouiller, tout faire pour vous protéger, soyez certaine que mon but n’est pas de vous mettre dans les ennuis. Mais prenez le temps de réfléchir, pas trop quand même, je décline.
Sang-Hoon eut bien du mal à dormir cette nuit-là. Elle tourna et retourna la question dans sa tête et pleura beaucoup. L’émotion l’étreignait. Ce charmant Monsieur voulait lui léguer sa fortune, à elle qui avait toujours été quasiment pauvre. D’une part, c’était fantastique et l’assurance d’une vie facile. Mais d’un autre point de vue, c’était aussi s’attirer pas mal d’ennuis et léser des gens qui ne lui avaient rien fait. Quoique… Rien fait, c’est vite dit. Entre le mépris affiché de Blanche et l’agression d’Édouard, c’était limite. Le pire, c’était quand ...