1. Bonne bonne


    Datte: 31/03/2023, Catégories: fh, hplusag, asie, handicap, Collègues / Travail amour, intermast, Oral pénétratio, exercice, amouroman, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... Était-elle tombée sur la tête ? Était-elle assommée et rêvait-elle ? Pourtant l’épouvantable douleur qui lui vrillait la cheville prouvait qu’elle n’était pas endormie. L’homme se pencha sur elle, la prit sous les bras et la souleva presque avec facilité pour la poser sur le banc. Il s’accroupit près d’elle et lui massa doucement la cheville, elle grimaçait. Certes elle avait mal, mais surtout elle ne comprenait pas.
    
    — Expliquez-moi ? Vous parlez, vous tenez debout, vous êtes leste comme un jeune homme ? C’est quoi ?
    — Chut ! Ce n’est rien, vous n’avez rien vu. Je vous expliquerai. En attendant, il vous faut de la glace, sinon ça va enfler…
    
    Il approcha le fauteuil, s’assit et prit la jeune femme sur ses genoux, puis il fonça à vitesse maximum à l’appartement. Là, il déposa Sang-Hoon sur son lit, il fouilla le congélateur jusqu’à trouver ce qu’il cherchait, un sac de petits pois. Il lui posa cette compresse glacée qui épousa parfaitement la forme de la cheville.
    
    — Bon. Maintenant je vous dois des explications. Il y a six ans, mon épouse est décédée d’un cancer. Je lui avais consacré pas mal de temps et les affaires n’étaient pas très florissantes. Édouard travaillait alors dans un autre office, dans une ville voisine. Il me dit que je devrais prendre ma retraite, qu’il était prêt à me succéder, qu’il allait redresser nos affaires, bref, il voulait avec insistance me mettre au rancard. Moi je lui disais que je préférais attendre l’âge de la retraite, que le travail ...
    ... me changeait les idées et que j’allais redresser la situation avant de lui transmettre. Mais un malheur n’arrive jamais seul et j’ai déclenché une néphrite, maladie des reins. C’est arrivé par un gros malaise, le sang empoisonné en quelque sorte, qu’on a plus ou moins confondu avec un AVC. Je me suis réveillé à l’hôpital, ils étaient là autour de moi, lui, sa bonne femme et leur crétin de fils, en train de dire que j’étais foutu et de tirer des plans sur la comète. Mon fils voulait ma place, ma belle-fille voulait ma maison. Au point qu’ils se sont organisés et installés le temps que j’étais soigné, environ un mois et demi. En somme, ils ont pris le pouvoir. J’étais si fatigué et mal en point que je n’avais pas envie de me battre.
    
    En revanche, je me suis dit que j’allais les emmerder jusqu’au bout. Les toubibs ont été clairs : dialyse obligatoire deux fois par semaine, mais sans transplantation je n’en aurais pas pour dix ans. Je suis donc sur la liste des receveurs, encore faut-il trouver un rein compatible. En attendant, j’ai joué au grand malade, moribond faisant sous lui, qu’il faut porter, qu’on ne comprend pas, etc. Comme vous m’avez découvert. Au début, c’était ma belle-fille qui était chargée de s’occuper de moi. Une garce de premier ordre. Elle était méchante, mais je lui en ai fait baver. Je dois avouer qu’elle n’était pas mal foutue sous ses airs de pimbêche. Alors je me suis mis à la tripoter, à chaque occasion : main aux fesses, pelotage de nichons. Elle me ...
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