Pierre, le journaliste (2)
Datte: 26/03/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: phildomi, Source: Xstory
... vais m’arranger pour que tu le payes au prix cher.
Pierre est abasourdi. Quel crime a-t-il commis ? De dire que quelqu’un est zoophile, ce n’est pas un crime. Ce qu’il y a de sûr, c’est le capitaine ne l’aime pas. Il est dans le flou le plus complet...
— Avez-vous un avocat ? Le ton est presque cordial.
— Non ... je n’ai pas d’avocat... mais...
Le capitaine lui coupe la parole :
— on va vous en désigner un d’office. Vous êtes en garde à vue. Connaissez-vous Irène Malbaisé ?
— Qui ?
— Madame Malbaisé, c’est son nom. Elle a dû en baver avec un nom pareil.
— Non, je ne connais pas ? Pourquoi ?
— Menteur, vous n’êtes qu’un menteur, Monsieur le journaleux. Vous la connaissez, on a des preuves. Vous croyez avoir effacé tous les indices.
Le capitaine se mit à rire. Il ne pouvait plus s’arrêter.
— Vous êtes un con, Monsieur le journaleux. On a retrouvé plein de photos de vous. Tenez, regardez.
Il tendit une dizaine de photos. Pierre reconnut tout de suite l’endroit où les photos ont été prises. C’était chez Irène. Il n’était pas à son avantage. Assis sur une chaise, le sexe en érection, en train de se branler.
— On a des films aussi. Je ne savais pas que tu voulais faire du porno.
Le capitaine se mit de nouveau à rire.
— Excusez-moi, capitaine, vous voulez dire qu’Irène est décédée ?
— Tiens donc, la mémoire te revient, tu connais Madame Malbaisé.
—- Je ne connaissais que son prénom. Mais est-elle morte ?
— Oui, tu le sais, ...
... puisque tu l’as tuée.
Pierre s’avachit sur sa chaise. On l’accuse de crime. Il ne comprend pas. Cela fait bien quinze jours qu’il n’a pas vu Irène. Cela arrive de temps en temps. Il ne s’est pas inquiété.
— Ouvrez la bouche, on va faire un prélèvement ADN. Je n’ai pas besoin de vos aveux, j’ai suffisamment de preuve. La juge va vous recevoir.
Le capitaine ouvre la porte, emmenez-moi ça en cellule. La juge l’a convoqué à 14H.
Pierre se retrouve dans une cellule sans lacet, sans ceinture. Ça sent le vomi mélangé avec une odeur de désinfectant. Il a oublié sa montre, il n’a aucune idée de l’heure qu’il est. Il a faim, soif et il se demande bien comment cette embrouille va finir. Parce qu’il est dans la merde.
La cellule s’ouvre et les deux flics qui l’ont amené lui ramènent ses chaussures et sa ceinture.
— Habillez-vous, on vous emmène chez le juge.
Pierre met sa ceinture, ses chaussures. La femme n’a pas l’air à l’aise. Lui, il a la braguette ouverte. Pierre se demande si elle lui a taillé une pipe. Au coin de la bouche, il y a une petite tache blanche comme si elle n’avait pas tout avalé. Pierre sourit et suit les gendarmes.
Les gendarmes le menottent et l’emmènent dans la voiture. Il y en a pour plus d’une heure de route.
La discussion repart de plus belle entre les deux gendarmes. Il dit à la gendarmette.
— On reprend tout. Je t’avais prévenue. C’est très simple, si tu veux être avec moi, tu m’obéis. C’est compris, salope ? Voilà, j’ai téléphoné à la ...