1. Amazonie (9)


    Datte: 21/03/2023, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Miss Arthur, Source: Xstory

    Le corps du prêtre fut découvert par des paysans empruntant la route quelques jours après le meurtre, l’odeur de charogne avait attiré leur attention. Le prévôt local conclut à un meurtre de rôdeur. L’évêché était en ébullition et on nous dépêcha rapidement un nouveau confesseur. Ce dernier semblait appliquer le standard théorique de sa fonction avec professionnalisme et n’importuna jamais aucune sœur, pour ce que nous en apprîmes. Il nous fit bon effet, à Mercédès et moi. Cela dit, il est possible que certaines de nos sœurs aient été tristes malgré tout : même s’il était odieux et un amant brutal abusant des nonnes, certaines appréciaient peut-être l’ancien prêtre… Ce qui était fait, était fait. J’avais décidé par précaution de cacher mes armes et mes souvenirs dans un lieu connu de moi seule, au cas où une fouille se produirait malgré tout.Un an s’écoula, le couvent prospérait, j’étais heureuse et passait beaucoup de nuits dans les bras de Mercédès, tout allait bien, trop bien.Un jour de printemps 1548, des hommes en armes, portant les armoiries du Roi sur leurs cuirasses, se présentèrent devant la porte du couvent et exigèrent d’investir les lieux. Ils étaient nombreux, une cinquantaine et très menaçants. Mercédès et moi arrivâmes précipitamment vers eux pour comprendre ce qui se passait. Celui qui semblait être l’officier chef du détachement parla à voix forte :— Service du Roi, nous avons ordre d’emmener une religieuse connue sous le nom de Sœur Jéromine de Murcie. ...
    ... Toute résistance est inutile. À la moindre incartade nous vous passons par les armes.Nous étions toutes choquées. Je commençai à m’avancer pour aller vers eux. Mercédès voulut me retenir.— Non Mercédès, lui dis-je. Je dois obéir.Et me tournant vers l’officier :— Capitaine, (j’avais reconnu la couleur de son foulard sur sa cuirasse du même modèle que celle des conquistadores), je suis Sœur Jéromine de Murcie, je vais vous suivre. Puis-je avant cela faire mes adieux à mes sœurs et la mère supérieure ainsi que prendre quelques affaires ?— C’est accordé. Faîtes-vite.— Merci.Accompagnée de Mercédès, je regagnai ma cellule prendre quelques affaires. Elle me demanda discrètement :— Tu crois que c’est à cause du prêtre ?— Je ne sais pas, je ne pense pas, ça aurait été le prévôt en ce cas. Cela doit être pour autre chose, de plus ancien.— Tu ne m’as finalement jamais parlé de ton passé…— C’est peut-être mieux ainsi. J’espère pouvoir te le conter un jour.— Dois-je te dire adieu ?— Je ne sais pas, non, pas adieu, cela ne peut pas finir ainsi.— Embrasse-moi, Jéromine. Dieu fasse que je garde longtemps le goût de ce baiser.En ce moment sur XStorySnap… (touchez pour voir)Nous nous embrassâmes longuement puis repartîmes vers l’entrée du couvent où les soldats m’attendaient.— Au revoir, mes sœurs, dis-je, à celles qui étaient présentes (elles étaient toutes là maintenant je pense). Dieu vous garde. Je vous aime.Puis je me tournai vers le capitaine :— Capitaine, je suis à vous.Il me dirigea vers ...
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