1. Je peux pas confiner, j'ai méditation érogène


    Datte: 21/03/2023, Catégories: f, fh, fhh, inconnu, hotel, cérébral, revede, Masturbation massage, caresses, nopéné, init, initiatiq, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... souriant et chaleureux. À garder en mémoire pour quand je maîtriserai ma pratique sur le bout des doigts.
    
    Après l’échec de jeudi passé, je me suis replongée dans le mode d’emploi, et j’ai constaté que quelques détails m’avaient échappés.
    
    Je change ma position dans le lit, de manière à pouvoir regarder l’évolution de mon excitation d’un simple coup d’œil dans le miroir. Je ne suis cependant pas super à l’aise avec cette contemplation. Je ne me trouve ni belle, ni laide, mais rien de mon anatomie intime ne me semble particulièrement « aimable ».
    
    Pour la première fois, j’accorde de l’importance à me respiration pendant que je caresse mes seins. Cela ne me procure malheureusement aucune sensation érotique autre que celle que je connais déjà.
    
    Quant au désir et à l’énergie sexuelle qui doivent me transporter vers le nirvana après une intense circulation d’un chakra à l’autre, ils sont aux abonnés absents.
    
    Pire, les amants de mes fantasmes précédents sont probablement allés lutiner d’autres belles, plus enthousiastes que moi. Comment leur en vouloir ?
    
    Ben, non, justement, ni orgasme, ni même le début d’un peu de bonheur intime. Un jour maudit, dans toute son étendue de solitude et de frustration. Pourquoi cela doit-il tomber sur un jeudi midi ?
    
    Déçue, énervée par ce nouvel échec programmé, je maltraite mon clito et mes mamelons à la recherche d’un semblant de plaisir. Sans espoir. Plus je titille, moins j’éprouve de choses agréables.
    
    Je me prépare à quitter ...
    ... la chambre aussi frustrée que la semaine dernière, lorsque le jeune homme qui m’a donné la clé me revient en mémoire. Au point où j’en suis, autant tenter le tout pour le tout.
    
    Toute honte bue, j’enfile le peignoir minable qui pend dans la salle de bain et descends en babouches jusqu’à la réception.
    
    — Oui, Madame ? Que puis-je pour vous ?
    — Euh, c’est un peu gênant, mais… (putain ces yeux…)
    — Dites-moi ! Je suis là pour vous aider, quoi que vous désiriez.
    — Je, enfin, si je viens ici chaque semaine, c’est pour pratiquer une certaine forme de méditation(et ces mains…).
    — Oui… ?
    — Eh bien là, aujourd’hui, je n’y arrive pas.
    — Serait-ce cause du bruit ? Voulez-vous changer de chambre ?
    — Non, c’est plutôt à cause de moi(mais en fait, si tu posais tes lèvres sur le miennes, je suis sûre que…).
    — Et de quel genre de méditation s’agit-il ?
    — C’est difficile à expliquer, mais je peux vous montrer. Enfin, si vous avez le temps. Ce ne sera pas long. Juste quinze minutes. Mais c’est important pour moi. Vraiment. Si je n’y arrive pas, je…(avec un type comme lui, pas besoin de fantasme. Sa voix fait déjà monter des frissons le long de mon échine…)
    — Je crois que je peux comprendre. Laissez-moi cinq minutes, le temps de fermer l’entrée et je suis à vous(à moi, vraiment ? C’est que, dans l’état dans lequel tu me mets, je vais te bouffer tout cru…).
    — Je ne voudrais vraiment pas vous déranger, ni surtout vous obliger à fermer…(oh, si, justement, je veux grave, et ça fait ...
«12...789...13»