Ce n'est pas moi (1)
Datte: 21/03/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Yojik, Source: Xstory
— Oh putain ! C’est froid !
Je sors de la douche et m’entoure de ma serviette pour aller au chauffe-eau dans la cuisine. J’en profite pour tester l’eau au robinet de l’évier mais le chauffe-eau ne se déclenche pas.
— Pas de panique. Tu payes un entretien annuel pour qu’ils gèrent ce genre de soucis, me dis-je.
Ah, ces vieux appartements... C’est stylé mais il y a toujours des petits soucis. Je retourne dans ma chambre en trottinant pour téléphoner. Et retour à la cuisine car je n’ai pas noté le numéro de la société.
— Allez ma Julie. Concentre-toi, me dis-je
Ma petite voix est bien gentille mais ce n’est pas elle qui a ses cheveux mouillés qui dégoulinent entre ses omoplates. J’appelle la société et je tombe sur une femme qui me dit qu’on passera lundi. Ah, non, je ne passe pas le week-end sans eau chaude ni chauffage. Je lui demande si elle n’a pas une solution. Tiens, c’est bizarre elle accepte de regarder ce qu’elle peut faire. C’est mon jour de chance, un technicien doit faire un entretien dans un immeuble à deux pas. Il passera d’abord chez moi. Avec un peu de chance c’est une bricole et ça sera vite réglé. Je croise les doigts et serre le fesses quelques minutes. J’ai quand même pris le temps de me rhabiller; un petit short et un débardeur trouvés dans le panier de linge sale. Le technicien arrive juste comme je finis d’enfiler le short. J’ouvre et il porte bien le logo de la société. Par contre ça doit être un nouveau ou un intérimaire et pas mon papi ...
... de d’habitude.
Nous engageons la conversation pendant qu’il commence à regarder le problème. Il ne connait pas mon technicien habituel, il est là en intérim. Je ne le trouve pas très concentré le bonhomme. Je me dis qu’il ne va pas rester longtemps dans cette entreprise. Et puis, je m’aperçois que c’est moi qui le perturbe. Il fouille dans ses outils pour en profiter pour me mater. Je suis interloquée. D’habitude, on m’ignore, on ne me reluque pas. Je suis son regard des yeux et je vois mes tétons à travers mon débardeur. Évidemment avec mes cheveux mouillés, j’ai eu froid alors ils pointent. Le gars regarde en rougissant comme une pivoine. D’habitude je l’aurais envoyé sur les roses. Mais il est si gêné que je laisse couler. Et même je me dis que j’aime ce regard posé sur moi. Mince, je déraille sévèrement moi. Ça doit être le célibat. Et si je l’allumais un peu ?
— Julie ! Ce n’est pas toi ! me hurle ma conscience.
Ce n’est pas faux, je suis plutôt la fille mignonne mais effacée et peu sûre d’elle. Allez, je me lance. Et il n’a pas l’air bien méchant. Il doit avoir dans les quarante ans, pas très épais, pas très grand aussi. S’il s’emballe, je suis sûre de pouvoir le maîtriser. Ce matin, je sens que mes cours de self-defense peuvent servir si ça déraille. Alors je lui parle plus, me rapproche de lui pour m’intéresser à ce qu’il fait. Se faisant, ma poitrine se frotte à son dos ou son bras. Il est tout rouge. Et je m’étonne d’aimer ce frottement. Ça m’émoustille même ...