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Datte: 18/03/2023,
Catégories:
fh,
inconnu,
Collègues / Travail
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
amourpass,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... possédais une petite collection de consoles de jeux à la maison. Bref, je n’arrive pas vraiment à discuter avec leur mère.
Sa sœur se concentrant sur son repas, c’est au tour de Paul de me questionner :
— T’as combien de consoles de jeux ?
— Une vingtaine, environ…
— Vingt ! C’est énooorme !
— La plupart sont très anciennes, de l’époque où les graphismes se limitaient à des gros carrés et à une musique jouée avec un doigt.
— Ah, comme la console que Papa a fait voir une fois chez grand-mère ?
Sa mère intervient :
— Oui, le jeu de tennis en noir et blanc.
— Béééh, c’est nul comme truc !
— Mais il n’y avait que ça à l’époque.
— N’empêche que c’est nul !
Et c’est ainsi durant presque tout le repas. J’ai eu ma petite minute de gloire quand j’ai annoncé que j’avais fini tous les niveaux de« Masonic the ChimneySweep SeaUrchin », MCS pour les intimes, y compris les deux salles cachées. Les deux enfants m’ont regardé avec de grands yeux admiratifs avec plein d’étoiles dedans. Inutile de leur préciser que j’ai réussi à terminer ce fichu jeu, le seul que j’avais sous la main, parce que j’étais cloué au lit pour cause de jambe cassée, ayant malencontreusement marché sur un crayon au bord d’un escalier !
Puis le repas terminé, Élisa conduit en vitesse ses enfants à la plaine de jeux. Quand elle revient à peine dix minutes plus tard, elle s’excuse :
— Désolée, Martial…
— Désolée de quoi ? Ce sont des enfants, vos enfants…
— Oui, mais… je… enfin…
— Au ...
... moins, ils sont vivants et curieux. L’aîné me semble un peu trop branché jeux vidéo, j’espère que ça lui passera.
— Ça ne vous est pas passé, Martial…
— Moi, c’est une collection de consoles, nuance. Je ne joue pas tant que ça, du moins maintenant. Je reconnais que j’adore me plonger de temps en temps dans un jeu complètement vintage, mais ça dure rarement plus d’une heure, et encore.
Je la vois encore un peu embêtée. Je désigne ma joue :
— Si vous voulez vraiment vous faire pardonner de quelque chose, faites-moi un bisou, là !
Spontanément, alors que je n’y croyais pas du tout, elle dépose un gros bisou sur ma joue. D’un seul coup, j’ai très chaud. Je constate, du coin de l’œil, qu’Élisa est un peu rouge. Pour détendre l’atmosphère, je lance :
— Merci beaucoup, Élisa. Si j’ai un bisou à chaque fois que vous ramenez vos enfants, je veux bien me convertir en nounou !
— Gros bêta ! Allez plutôt travailler !
Ce que je fais aussitôt en quittant l’accueil. Je ne pensais pas qu’un simple baiser sur la joue puisse rendre euphorique !
Une fois de plus, nous déjeunons ensemble dans la petite salle de pause. Mignonnement sanglée dans une robe grenat classique assez courte, avec une mignonne ouverture ronde sous le cou, tel un hublot (que je n’ai pas manqué de photographier comme il se doit), Élisa me demande :
— Merci pour hier midi.
— Pourquoi ça ?
— Vous êtes bien l’un des premiers hommes qui s’entend bien avec mes enfants !
— J’ai été moniteur de colo dans mon ...