1. CONSOLATION...


    Datte: 04/09/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Alainylon, Source: Hds

    - Rodolphe me trompe, Alain ! Tu entends, IL… ME… TROMPE.. Fit Florence en se laissant tomber sur le siège à côté du mien, après avoir ouvert la portière à la volée. Fort embarrassé, je ne savais plus quoi dire. J’aurai souhaité qu’elle ne soit pas dans ma voiture.
    
    - Tu en es sûre ?
    
    - Non… mais je le suppose…
    
    - Tu ne l’as pas vue de tes propres yeux ?
    
    - Non. Mais je le sens…
    
    - Oui, je vois c’est seulement une intuition ?
    
    - Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’air de te faire chier là. Je me trompe ?
    
    - Mais non ! Où va tu cherchais ça ?
    
    - Je ne sais pas ! C’est l’impression que tu me donnes…
    
    - Tout au contraire. Je suis flatté que tu viennes m’en parler. Tu le sais depuis longtemps ?
    
    - Un certain temps.
    
    - Je vois…
    
    Elle a gardé un instant le silence avant d’ajouter :
    
    - OUI ! Bon… je reconnais, que je ne suis pas moi-même, toujours très sage. Mais il s’agit que de passades sans importance, de désirs qui s’évanouissent aussitôt satisfaits.
    
    Je l’ai écouté attentivement tout en regardant machinalement les passants. Je savais par la bouche de mon collègue, (l‘époux de Florence), que leur couple battait de l’aile. Ils étaient mariés depuis onze ans. L’âge de leur fils. Il m’avait confessé qu’il commençait sérieusement à s’ennuyer avec sa femme. Là-même qui à son tour, ne se gêner pas de dénigrer dans le dos de son mari à chacune de nos rencontres. Se lamentant de sa froideur. Comme chaque fois, je me montrais compréhensif compatissant avec ...
    ... les deux parties. Tâchant de réconforter, la ou le pleurnichard.
    
    - Ah ! Si seulement il pourrait être aussi gentil que toi ! L’entendais-je me dire, alors que j‘étais canaliser dans mes pensées. Je ne sais pourquoi, poursuivit-elle, mais j’ai comme un grand besoin aujourd’hui de soulager mon cœur… Je sais qu’avec toi je peux me confier, sans crainte… De m’ouvrir sans détours… Tu sais écouter les femmes en détresse comme je le suis ses derniers temps.
    
    - Si j’ai un conseille à te donner, c’est celui de dialoguer avec lui.
    
    - Oh ! Il ne m’écoutera pas…
    
    - Essaye.
    
    - C’est cause perdue, mon cher Alain. D’ailleurs depuis des mois il me délaisse, sexuellement. Oui, si tu veux savoir. Mais pourquoi je te dis cela… fit-elle prenant un air énervé.
    
    - Un besoin de vider ton sac, sans aucun doute. Répliquais-je, comme pour la soulager.
    
    - Si tu savais le bien que cela me fait de le vider. Je te remercie de m’écouter. Rien que ta compagnie m’est infiniment agréable.
    
    - Si cela peut t’apaiser, tant mieux….
    
    Elle m’a fixé un instant, sans qu’un seul mot ne sorte de sa bouche. Comme si elle était en train de réfléchir à ce qu’elle s’apprêtait à me dire.
    
    - Tu sais ce que j’aimerai à cet instant ?
    
    - Non, mais je ne vais pas tarder à le savoir ?
    
    - Je ne sais pas si je dois te le dire. Non… je ne devrais pas ! Que je suis bête… fit-elle en respirant profondément, comme si elle manquait d’air.
    
    - Non ! J’insiste. Aller qu‘est-ce que tu avais à me dire ?
    
    Elle ...
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