1. Valentine Challenge: les amies d'enfance (2)


    Datte: 13/03/2023, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... à deux mains, la pressai contre moi.
    
    Je la voulais plaquée sur mon corps. J’avais envie d’elle. Sa bouche se donna à la mienne. C’était humide, incandescent. Ses mains vinrent chercher mes seins à travers les vêtements.
    
    — Oh Merle...
    
    Elle déposa une série de baisers avides entre mon cou et mon épaule. Je poussai un cri. Sa main droite s’aventura sous ma robe et se posa sur ma petite culotte, qui, à force d’excitation, était toute trempée. Elle me caressa à travers le coton. En rougissant, je fermai les yeux, goûtant la sensation. Ma bouche forma un "O" parfait.
    
    — Emmène-moi chez toi, dis-je à ma meilleure amie.
    
    Cent dix-neuf baisers plus tard, on s’est retrouvées dans l’appartement de Merle. Pas trop le temps de regarder - j’étais trop occupée avec la bouche de la demoiselle -, mais j’aperçus tout de même qu’elle avait tout repeint en violet et noir et redécoré avec des antiquités.
    
    Mais on aurait probablement le temps de parler déco une autre fois. En souriant, mon amie me prit par la main et m’amena jusqu’à sa chambre. Je connaissais les lieux par cœur, mais jamais je n’aurais pensé y être conviée pour faire l’amour.
    
    Mon estomac était noué. C’était le gros trac. Oui, dans le passé, j’avais fantasmé sur des filles, mais toujours dans l’abstrait, et généralement, mes rêveries m’amenaient plutôt à m’imaginer avec des personnages de fiction. Jamais je n’avais osé penser à Mélanie, trop effrayée sans doute de faire face à la réalité de mes ...
    ... désirs.
    
    J’avais peur de ne pas aimer, d’être dégoutée, de ne pas pouvoir faire l’amour sans pénis. Plus encore, j’avais peur d’adorer ça et de devoir m’accoler plein d’étiquettes qui n’avaient pas trop de sens à mes yeux.
    
    Comprenant ce que j’étais en train de traverser, Merle me serra dans ses bras, tendrement, comme une amie, pour absorber mes craintes:
    
    — Tu es tellement belle, Delphine. Tu n’as rien à craindre, tu verras. C’est moi. Je ne te ferai jamais de mal.
    
    On se mit à rouler sur le lit, l’une sur l’autre, à se caresser, à se mélanger. Nos bouches étaient soudées dans un baiser qui paraissait éternel. Jamais je n’avais envie de me séparer de ses lèvres qui savaient si bien me faire palpiter le cœur. Nos jambes s’enlaçaient, nos bras s’imbriquaient. Nos mains faisaient connaissance avec nos corps, froissaient les vêtements, se posaient là où deux amies ne devraient jamais se toucher.
    
    En moi, c’était la fournaise. La honte et le désir s’additionnaient pour me mettre le feu. Ma peau et mon visage brûlaient. Ma chatte était en train de fondre. J’avais pour cette fille serrée tout contre moi un désir infini, un amour infini, une complicité et une envie tels que je n’en avais jamais connu.
    
    Si on n’avait fait que ça, s’embrasser comme des collégiennes, sur les draps du lit de Merle, cela aurait déjà été un moment-clé de mon existence. Dans la chambre, le temps était comme suspendu, témoin qu’il était de notre étreinte. Mais ma faim d’elle ne faisait que croître, et c’était ...
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