1. Mon épouse et le médecin (6)


    Datte: 11/03/2023, Catégories: Transexuels Auteur: luc_marie92, Source: Xstory

    ... Transgenre assumé, disons pour cinq minutes...
    
    J’ai retrouvé plusieurs fois ce même homme trompé, pour ce même scénario et dialogue. Excitant au début. Mais assez vite devenu répétitif. J’ai tenté de savoir si le coquin vivait dans la même région que moi. On ne pouvait pas trouver plus éloigné. On n’a donc pas poussé le délire jusqu’à l’hypothèse d’une rencontre. Mais l’idée m’est peu après venue d’en parler, en confidence, à Sylvain.
    
    Sylvain ? Il est le mari complaisant de Nicole, que ma femme et moi avons rencontrés ensemble, avant que Nicole et Marie se lancent dans cette partie à quatre avec les deux toubibs. Nous avions alors échangé nos numéros de fil, nous promettant de passer ensemble une soirée à discuter, ce qui ne s’était finalement pas fait. Alors je l’ai recontacté, et nous avons convenu d’un rendez-vous dans un bar. Là, je lui dévoile tout de mes discussions fantasmées, avouant comme cela me perturbe d’y prendre ce plaisir un peu dégradant.
    
    — Tu te rends compte, je l’ai appelé « ma chérie » ! Lui, gémissait fort en me parlant de sa femme et de son amant, un dénommé Maurice, et il m’a dit qu’il se caressait s’imaginant habillé en femme, suçant la grosse et belle bite de l’amant... Puis rêvant de se faire prendre par lui, devant elle, en soutien-gorge et petite culotte... Enfin, cela l’excitait tellement qu’il m’a fait jouir, rien qu’à l’écouter. Et moi aussi j’ai joué à m’imaginer femelle...
    
    Sylvain me répond me regardant droit dans les yeux. Il se ...
    ... sent excité par mon récit. Pas physiquement. Mentalement. L’idée le trouble au plus haut point. Comme une libération qu’on s’octroie. Il se voit bien, là, « faisant sa gouine » avec moi, parlant sans barrières de Nicole et Marie se faisant sauter par leurs amants.
    
    Nous confier à quel point envisager ces jeux nous plait, est un genre de soulagement autant qu’une sensation coupable.
    
    — S’avouer notre honte, peut-être... La savourer. Une honte à transformer en plaisir…
    
    Sylvain m’invite à réfléchir. En nous séparant il me précise qu’il est d’accord pour convenir d’une rencontre coquine, qu’il y viendrait avec des lingeries de Nicole, puisqu’il lui arrive assez souvent de lui en emprunter, et de se caresser dedans, comme on le devine. Je jure d’y penser et de le rappeler. Je le fais dès le lendemain. Je me sens prêt – ou « prêtE » - à tenter avec lui ce jeu sensuel et pervers.
    
    Cela doit-il rester un secret entre nous ? S’il en parle à Nicole, elle se fera évidemment un plaisir de le raconter aux trois autres, donc à Marie... Je lui propose de garder le silence, au moins le temps de voir ce qui va se passer entre nous.
    
    Nous voilà donc buvant un martini dans un bar tout proche de cet hôtel qui ne refuse pas de louer une chambre à deux hommes. Nous parlons de nos femmes. Assez vite il se risque à l’invitation directe :
    
    — Dans mon sac j’ai une tablette avec des photos de Nicole. On pourrait prendre un moment pour les regarder ?
    
    J’acquiesce. Nous prenons la chambre, ...
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