1. Monstre ou déesse ? (1)


    Datte: 04/09/2018, Catégories: Divers, Auteur: Persea, Source: Xstory

    ... n’avais jamais éprouvé le moindre désir sexuel ni aucune libido. Un homme n’était qu’un adulte qui évoluait dans un autre monde que le mien. Il était comme asexué pour moi et il ne m’était jamais arrivé d’imaginer un homme avec son sexe et ses désirs sexuels. Or devant Roger, à cet instant et avec sa braguette toute déformée, je réalisais que cet homme transpirait le sexe par tous les pores de sa peau à tel point qu’une odeur étrange émanait de son corps. Et cette forte odeur ne m’écœurerait même pas, au contraire elle faisait naître en moi des désirs que je n’aurais jamais imaginés…
    
    Et Roger, que j’avais toujours vu comme un vulgaire célibataire sans aucun charme, insignifiant et bourré d’habitudes de vieux, m’apparut tout d’un coup comme un homme dans la force de l’âge, avec des traits plutôt virils et un corps bien mâle, loin de l’image que j’avais encore de lui quelques minutes auparavant.
    
    — Viens chérie… fit simplement Roger en me prenant par la main et en m’attirant à sa suite dans sa salle. Il s’assit confortablement dans son canapé, les cuisses largement écartées sur le gonflement de sa braguette…
    
    J’aurais imaginé l’appartement de Roger tout à fait autrement. Vieillot, poussiéreux, encombré. Au lieu de cela, il était plutôt propre, lumineux et relativement épuré. J’en étais vraiment surpris.
    
    — Enlève ton sweat chérie, ordonna l’homme.
    
    J’étais debout devant Roger, fiévreux, maladroit et ne sachant quel comportement adopter. Je savais que si j’enlevais ...
    ... mon sweat comme il le voulait, je ne maîtriserais plus rien de ce qui allait se passer ensuite. Et que je le regretterais probablement amèrement…
    
    L’homme me dévorait des yeux. J’y lisais un désir violent… un tel désir de moi que je m’y complaisais. Ce désir me donnait vie, me donnait une raison d’être et une importance soudaine que je n’avais plus à mes propres yeux depuis bien longtemps…
    
    J’ôtais lentement mon sweat, dévoilant ma poitrine ferme et parfaitement dessinée. Mes tétons se dressèrent, durs et déjà gorgés du plaisir d’être triturés et tétés par l’homme qui les fixait avidement.
    
    — Approche chérie… viens…
    
    J’approchai lentement.
    
    — Enlève le bas chérie. Montre-moi ton joli petit cul si ferme…
    
    Au lieu de me rebiffer et de m’enfuir en claquant la porte, mais pourquoi donc ai-je obéi en ôtant mes baskets et en retirant mon jean sans formes…
    
    — Putain de merde ! s’exclama l’homme. Mais t’es une vraie déesse sous tes fringues qui ressemblent à rien ! C’est complètement dingue !
    
    Je me redressai de toute ma hauteur, fièrement et tout d’un coup parfaitement conscient du pouvoir que je pouvais exercer sur cet homme si je le voulais.
    
    Le reflet que j’entrevoyais parfois furtivement de moi dans le miroir et que je ne supportais pas me revenait en mémoire. J’y voyais un visage trop fin, trop lisse et trop féminin… je voyais un corps aux courbes trop rondes et toutes en grâce, aux seins trop galbés et fermes… une peau au grain trop fin et trop lisse… je me ...
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