1. Nous, et rien que nous


    Datte: 04/09/2018, Catégories: Première fois Auteur: Sahata147, Source: Hds

    ... pas.
    
    Doucement, je mets une main sur ta hanche. Je guette ta réaction. Tu me souris, ton sourire faisant apparaître toutes dents blanches.
    
    Confiant, je pose ma main doucement sur ta joue. J’ai l’impression que mon cœur va exploser tant ma pression sanguine est importante. Mon sang afflux et reflux dans mes veines à vitesse folle. Mes lèvres tremblent.
    
    Je plonge mon regard dans le tien. Je vois tes pupilles se dilater. Mon sourire se fait plus large.
    
    « Dis-moi si je dois m’arrêter. » je chuchote à voix très basse alors que penche mon visage vers le tien.
    
    [ELLE]
    
    Le contact de tes lèvres sur les miennes électrise tout mon corps.
    
    J’ai l’impression que tout est suspendu, qu’il n’existe plus que nous. Le monde qui nous entoure est devenu silencieux, tout a disparu. Je ferme les yeux. Mes battements de cœur résonnent dans mes tympans.
    
    Mes membres tremblent mais je ne recule pas, au contraire. Je passe mes bras dans ton cou pour t’attirer vers moi.
    
    Je te sers contre moi. Combien de temps dure notre baiser ? Aucune idée, le temps s’est arrêté de toute façon.
    
    Lorsque nos bouches se séparent, nous sommes tous les deux essoufflés et légèrement abasourdis par ce qu’il vient de nous arriver. Mais je ne retire pas mes bras de ton cou et tu ne lâches pas mes hanches. Puis je me mets à sourire avant d’enfouir mon visage dans le creux de ton cou. Jamais je ne me suis sentie aussi heureuse.
    
    Je défais notre étreinte et, poussée par mon euphorie et mon ...
    ... bonheur, j’attrape ta main pour t’entrainer vers la porte de mon immeuble.
    
    « Viens. » dis-je doucement en te laissant tout de même la possibilité de m’arrêter.
    
    [LUI]
    
    Ma mâchoire se décroche tandis que je me laisse doucement guider vers la grande porte vitrée du bâtiment. Tu tapes rapidement le code d’une main tandis que tu ne lâches pas la mienne.
    
    Une fois l’entrée passée, tu nous entraine toujours plus loin dans les entrailles de l’immeuble. Nous montons un, puis deux étages.
    
    Ma respiration est courte et mon cœur affolé, mais ce ne sont pas les escaliers qui me mettent dans cet état.
    
    Tu t’arrêtes devant la porte la plus loin au fond du couloir que nous avons emprunté. Tu me fais un grand sourire et, en lâchant ma main, tu te mets à fouiller dans ton sac.
    
    Je suis complètement abasourdi par ce qui est en train de se passer.
    
    Mais mon incompréhension commence à laisser place à un désir immense que je sens naître dans le bas de mon ventre.
    
    [ELLE]
    
    Je fouille toujours dans mon sac.
    
    « Désolée c'est un peu le bordel là-dedans. » dis-je avec un petit rire nerveux. Je me sens idiote, mes mains tremblent et je n’arrête pas de me mordre la lèvre inférieure, signe évident de mon stress.
    
    Pour réponse, je te sens passer une main derrière ma nuque et m’entrainer vers toi. Je pose mon front sur ton épaule tandis que tes bras passent autour des miennes.
    
    Tu te redresses après quelques instants et pause ta main sur ma joue. Je suspends la recherche de mes clés, ...
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