Nous, et rien que nous
Datte: 04/09/2018,
Catégories:
Première fois
Auteur: Sahata147, Source: Hds
... index sur mes lèvres.
« Allez viens. » tu me chuchotes en m’attrapant la main.
[LUI]
Je t’entraine à ma suite, slalomant entre les clients pour atteindre la sortie. J’ouvre la porte et te fais passer devant moi avec une petite révérence.
« J’aurais voulu payer ma part ! » tu insistes, à peine sortie de l’établissement.
Je hausse les épaules et insiste aussi en disant que, quoi qu’il arrive, je ne t’aurai pas laissé payer.
Notre petite dispute continue joyeusement alors que nous progressons dans les rues. Je te sors des répliques de films au fil de nos paroles, et tu complètes beaucoup d’entre elles. Nous rions de bon cœur.
Et puis, peu à peu, notre discussion devient de plus en plus calme, plus intime.
[ELLE]
Nous passons dans un petit parc que j’affectionne particulièrement. J’ai quelques souvenirs de moi enfant ici.
Je t’en fais part. A mon grand étonnement, tu me dis que tu as passé quelques après-midis ici aussi. Je glisse ma main dans la tienne en t’écoutant parler. Je te souris.
Je me colle à toi, passant mon bras sous le tien et calquant ton pas sur le mien.
Je sens une légèrement pression de tes phalanges sur mes doigts, ce qui me réchauffe le cœur.
[LUI]
Cette soirée n’aurait pas pu être plus plaisante. Nos regards se croisent plusieurs fois alors que nous continuons notre discussion d’un pas lent.
Tes yeux ressortent dans la pénombre des rues, je te trouve très jolie.
Je fais en sorte de te tenir contre moi. Pour ...
... rien au monde je voudrais que tu t’éloignes.
Et au bout d’un long moment de marche qui m’a pourtant paru beaucoup trop court, tu m’arrêtes au pied d’un immeuble, juste en face de la porte.
« J’habite là » tu me dis en levant les yeux vers le bâtiment.
[ELLE]
Tu lèves les yeux à ton tour, je te regarde faire. Ça y est, nous y sommes.
Mon cœur bat fort dans ma poitrine, mes mains tremblent et j’ai l’impression que je pourrais m’écrouler d’une seconde à l’autre tant je sens mes genoux se ramollir au fil des secondes qui passent.
Tu finis par reposer ton regard sur moi. Je baisse le mien en rougissant.
« M-Merci pour ce soir, réussis-je à articuler, me maudissant de bafouiller comme une idiote. Je suis vraiment heureuse de t’avoir rencontré, c’était une super soirée. » dis-je en hochant légèrement la tête en relevant les yeux.
Tu souris et je te vois t’empourprer à ton tour. Mais ça ne t’empêche pas de faire un pas vers moi, ce qui fait encore accélérer les battements de mon cœur.
[LUI]
Je n’ai jamais été aussi fébrile de toute ma vie.
Bien sûr que j’ai envie d’aller plus loin, mais à cet instant précis, j’ai peur de faire la plus grande connerie de tous les temps.
Et pourtant, quand je te vois me regarder avec ses yeux là, je ne peux pas m’empêcher de me dire que c’est ce que tu souhaites aussi.
Alors, le plus lentement possible, aussi lentement que mon envie me le permet, j’avance vers toi. Et pour mon plus grand bonheur, tu ne recules ...