1. Me abbandono a te


    Datte: 07/03/2023, Catégories: fh, boitenuit, amour, jalousie, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, pénétratio, sm, amouroman, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    ... avec son coach sportif. Je dois avouer que je n’ai pas très bien pris la chose. Déprime, interrogations existentielles, enfin tu vois le topo…
    
    Clara m’écoute certes, mais je la vois réfléchir : petite ride au front, yeux étrécis et sourcils froncés. Elle lève la main pour m’interrompre :
    
    — Dis voir, ta Claire avec son sportif, ce ne serait pas Claire Rombaud par hasard ?
    
    Là, je suis un peu désarçonné et bafouille :
    
    — Euh… oui, mais… Tu connais Claire ?
    — Depuis le lycée. On n’était pas vraiment super copines à l’époque, au contraire, mais elle a été très agréable quand je l’ai rencontrée, sur le pas de sa porte il y a tout juste trois jours. Hasard ! Elle m’a invitée à boire un café chez elle et là, sans crier gare, elle a ouvert les vannes, elle est passée du sourire aux sanglots ! Elle m’a raconté sa mésaventure avec son coach, histoire close d’ailleurs. Elle m’a aussi et surtout parlé de l’homme avec lequel elle formait, je cite, « un couple idéal ». Alors donc, c’était donc toi, l’ex qu’elle avait coc… trompé !
    
    Soudain rêveuse, Clara me considère avec attention. Visiblement, elle cherche à se remémorer les propos exacts de sa camarade de terminale. Quelles confidences Claire a-t-elle bien pu lui faire à mon sujet ?
    
    — D’ailleurs, elle t’a… commence-t-elle avant de s’interrompre.
    — Elle m’a quoi ?
    
    Je vois Clara hésiter une seconde :
    
    — Non, rien, laisse tomber. Parle-moi plutôt de tes aventures. Tu étais au fond du trou et donc…
    — Oui, bon : ...
    ... c’est de là que j’ai commencé à hanter le Macumba. Pour oublier, changer d’air, et sans doute aussi me rassurer sur mon éventuel pouvoir de séduction. Alors oui, je l’avoue, je ne cherchais que des nanas… kleenex, des filles à usage unique : on tire un coup, merci bien, au revoir Mademoiselle. Pas de fioritures, pas de sentiments. Je n’étais vraiment pas prêt à replonger dans une histoire. Au début, je me suis d’ailleurs faitavoir. Entre guillemets ! Je suis tombé sur des affolées du popaul, des voraces !
    
    Amusée, Clara glousse :
    
    — Raconte !
    
    Je rechigne un peu, car je ne suis pas très fier de moi. Ni de mes conquêtes.
    
    — Ben, la toute première par exemple :Salut, moi c’est Deborah, Deb pour les intimes… et pour toi, qu’elle avait ajouté en minaudant.Tu danses ? Un quart de demi-danse plus tard, elle me roulait des pelles à vous déchausser les molaires et se collait si fort contre moi que j’aurais pu, le cas échéant, déceler la cicatrice d’une appendicectomie au travers du tulle vaporeux de sa robe. Enfin, robe… façon de parler ! Du genre qui n’épuise pas les stocks des filatures indiennes : ras la craquette et décolletée jusqu’au nombril côté face et jusqu’à la raie côté pile ! Et bien évidemment, rien en dessous.
    — Et donc ? Des détails, please !
    — Trois minutes plus tard, elle m’installe sur une banquette dans une alcôvediscrète, tombe à genoux et comme elle était polie… glotte, elle s’empresse de saluer chaudement Popaul. Puis, elle l’encapuchonne vite fait, se ...
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