La petite bête (3) - Histoires de Sexe

La petite bête (3)

... dans nos habitudes de nous installer de la sorte, et je craignais que cela ne les interpelle. Je la repoussai donc doucement tout en repliant mes jambes de manière à cacher mon érection et à l’empêcher de s’installer à nouveau.

— Mais laisse-moi m’allonger, t’es chiant à toujours prendre la meilleure place !

— C’est ma place, et toi tu prends bien toujours celle du milieu !

— Je suis au milieu justement parce que tu es toujours sur l’angle ! Et il n’y a pas ton nom dessus à ce que je sais !

C’était là une nouvelle et habile manigance d’Emma, qui avait l’avantage de détourner l’attention que nos parents auraient éventuellement pu porter sur mon entrejambe.

Notre mère soupira, exaspérée, et intervint:

— Vous n’allez pas commencer avec vos chamailleries, on n’entend rien plus rien ! Mathieu, laisse donc la place à ta sœur si elle veut s’allonger, puisque toi tu es assis.

Il valait mieux ne pas discuter, et je laissai donc la place à Emma, qui profita de l’angle pour s’y allonger sur le ventre. J’y gagnais au change, j’avais désormais une vue imprenable sur son arrière-train. La lueur de la télévision me permettait également d’admirer la courbure que dessinait le bas de son dos, ainsi que le galbe de ses cuisses.

Le générique annonça la fin de la soirée, et nos parents se retirèrent dans leur chambre, après nous avoir souhaité une bonne nuit. Contrairement à nous, ils n’étaient pas encore en vacances et travaillaient le lendemain. De mon côté, je ne ...

... ressentais pas de fatigue, et je préférais veiller dans le salon pour rester en compagnie d’Emma. Elle me fit savoir qu’elle non plus ne comptait pas aller se coucher tout de suite. Je n’avais pas fini de zapper pour trouver un programme intéressant à regarder, lorsqu’elle posa son pied sur mon entrejambe. Depuis, l’érection était passée, et mon sexe se trouvait alors au repos.

— Ah, on dirait que tu es fatigué, contrairement à tout à l’heure... Et cette fois, tu ne pourras pas me dire que c’était juste une demi-molle. Je m’en suis assez bien assurée !

— Oui, et d’ailleurs t’es pas un peu dingue ? Et si papa et maman s’en étaient aperçus ?

— Relax, ils étaient à fond dans le film, et j’aurais trouvé une excuse.

— Ah oui ? Quoi comme excuse, je suis curieux ?

Elle ne répondit pas à ma question, mais se redressa et vint s’asseoir à ma droite, avant de porter sa main là où était posé son pied précédemment. Mon sexe retrouva aussitôt sa vigueur, et se tendit autant qu’il le put dans mon sous-vêtement. Mon cœur cognait de plus en plus fort dans ma poitrine, et l’adrénaline me donna la sensation d’avoir des papillons dans le ventre. Elle déboutonna mon short d’un geste lent, mais assuré, puis glissa sa main dans mon boxer pour y empoigner l’objet de son désir. Sa main était douce et délicate, comme je pouvais m’y attendre, mais en mieux. Elle extirpa ma verge de sa prison d’élasthanne et l’examina attentivement, en décalottant doucement le gland pour en découvrir la ...