La petite bête (3) - Histoires de Sexe

La petite bête (3)

... ensuite passer la soirée en famille devant un film. Chez nous, les soirées pizzas étaient rares, et elles étaient donc très appréciées. Nous étions tous de bonne humeur, savourant ce moment de détente après l’effervescence des derniers jours. Même notre père, habituellement sur la réserve, se montrait enjoué. C’est d’ailleurs lui qui lança le film que nous avions choisi d’un commun accord: "Le jour d’après" de Roland Emmerich.

Une fois les réglages du home cinéma effectués, il rejoignit notre mère à l’extrémité gauche de notre grand canapé d’angle. Emma était quant à elle installée au centre, tandis que j’occupais ma place de prédilection tout à droite. L’angle étant de mon côté, je pouvais étendre mes jambes à mon aise.

Le film était bien avancé, lorsque Emma changea de position, et replia ses jambes sur elle-même en faisant reposer ses pieds sur le canapé. Dans la manœuvre, un de ses pieds vint se poser contre ma cuisse gauche. En temps normal, j’y serais resté indifférent, mais ce temps-là était révolu. Ce simple contact réveilla en moi toute la frustration accumulée au cours de la semaine. La chaleur de son pied me rappelait celle, bouillante, d’une autre partie de son corps, découverte il y a peu, et qui m’obsédait sans répit de jour comme de nuit.

Elle fit un léger mouvement, et craignant qu’elle ne retire son pied, je posai ma main sur sa cheville nue pour lui signifier qu’elle pouvait rester ainsi. La douceur de sa peau me poussa à la caresser doucement, si ...

... bien que ma main navigua jusqu’à son mollet pour ensuite revenir sur sa cheville. En réponse, elle remua légèrement son pied sur ma cuisse, comme pour m’encourager à continuer. Elle me comprenait aussi bien que je la comprenais, mais cette forme de communication tant sensuelle que fraternelle avait ses limites en présence de nos parents.

Vu la situation, il était plus que prévisible qu’apparaisse mon érection, qui ne tarda pas à déformer le tissu de mon short. De par sa position, les fesses d’Emma étaient divinement tendues vers moi, et je ne pus m’empêcher d’y jeter deux ou trois coups d’œil discrets. Le fin coton de son shorty de nuit la couvrait un minimum, ce qui alimentait mon imagination, ainsi que la turgescence de mon membre viril.

Après plusieurs minutes, Emma changea à nouveau de position afin de s’étendre, les pieds en direction de nos parents, et posa sa tête sur mes genoux. Je n’eus pas le temps de la repousser qu’elle s’était déjà installée, pile sur la bosse que formait mon short. Elle avait bien préparé son coup, et j’écarquillai les yeux de surprise quand je sentis sa main se glisser entre sa tête et mes genoux. Ainsi, elle palpait mon paquet à sa guise, en insistant sur la partie la plus rigide. A travers l’étoffe, elle parvint même à saisir mon pénis entre deux de ses doigts. Je n’en revenais pas de tant d’audace de sa part, et j’étais pétrifié à l’idée que nos parents puissent déceler les agissements de ma sœur jumelle. Ce n’était effectivement pas ...