L'Histoire mène à tout... (7) - Histoires de Sexe

L'Histoire mène à tout... (7)

... dernières marches de l’escalier.

Sans y prêter attention, je franchis le seuil de ma porte que je referme rapidement à clé. Je n’ai rien à lui dire.

En enlevant ma chemise et mon pantalon, j’entends ma sœur qui frappe doucement.

— Alexis, je peux entrer ? S’il te plaît.

— Non, Caroline. Je ne veux pas te voir. Redescends donc jouer avec maman.

— Qu’est-ce que tu peux être con, parfois !

— Bien sûr. Tu as raison, je suis trop con. Allez, bye.

— OK, je te laisse. Mais quand tu seras calmé et que tu auras réfléchi trois secondes avec ce qui te sert de cerveau, viens me trouver. Je t’attendrai éveillée toute la nuit s’il le faut, mais nous devons parler, toi et moi.

Ce n’est qu’en entendant un silence parfait lui répondre que ma sœur décide de s’éloigner de ma porte. J’entends ses pas redescendre vers le rez-de-chaussée. Elle est partie.

Mais n’étant pas stupide à ce point, j’ouvre ma porte dans le plus parfait silence et emprunte immédiatement le même chemin. Elles vont forcément en discuter. Et je veux savoir dans quelle pièce je joue, malgré moi.

En reprenant mon poste d’écoute et d’observation discret, derrière la grande plante du hall, à côté de la porte du salon, j’entends alors ma mère et ma sœur en grande conversation.

— Je suis désolée, ma chérie. Je t’ai forcée à des actes immoraux, visiblement pour rien. Pourras-tu jamais me pardonner ?

— Maman ! Tu ne crois pas que cela ne m’a posé aucun problème moral ou de conscience ? On ne se ...

... fait pas sucer la chatte par sa mère, devant son grand frère, si on n’en a pas envie, voyons. J’ai accepté en toute connaissance de cause. Je me fous de la moralité, même si je vais bientôt devoir la défendre devant les tribunaux. Chacun vit sa vie selon son bon plaisir. J’aime le sexe, j’aime baiser, avec un homme ou avec une femme, peu m’importe tant que le plaisir et la jouissance sont au rendez-vous.

— Tu m’étonnes, ma chérie ! dit-elle vraiment interloquée pour la première fois de cette soirée. Je te savais ouverte d’esprit, mais pas à ce point.

— Maman, tu es la meilleure des mères. Mais parfois, tu es aussi naïve que ton fils. Je n’ai aucun tabou sexuel. Si tu savais ce que je connais en pratiques sexuelles, tu rougirais certainement.

— C’est toi qui le dis, ma grande. N’oublie jamais que les chiens ne font pas des chats. Tu as probablement de qui tenir.

— Et bien si c’est vrai, j’en suis très heureuse pour toi. La sexualité et le plaisir sont un bienfait. Alors ne pas en profiter est, selon moi, le plus grand des crimes. Tant qu’il y a consentement, il n’y a rien à dire. Point final.

— Je te raconterai peut-être un jour ce que ton père et moi avons déjà fait pour notre plaisir, mais ce n’est pas vraiment le moment. As-tu pu parler à ton frère ?

— Tu rigoles ? Je ne suis restée que quelques secondes en haut.

— C’est trop stupide. J’ai cru trop tôt qu’il tomberait dans mes filets.

— Ne te torture pas trop maman, je suis certaine qu’il va revenir ...