L'Histoire mène à tout... (7) - Histoires de Sexe

L'Histoire mène à tout... (7)

Je reste stupéfait en entendant cette phrase.

Toute notre soirée me revient en mémoire, et je comprends maintenant les petits signaux d’alarme qui se sont mis à clignoter par moments dans mon cerveau.

Bien sûr que tous ces ébats, ces exhibitions, ces jeux sont prémédités.

Bon sang, mais quel idiot je fais !

Je me questionnais il y a quelques instants à propos de la duplicité des femmes. Elles viennent toutes les deux d’en remettre une couche.

J’imaginais être capable de mener une personne par le bout de la baguette, et je viens de me rendre compte en une phrase que c’est moi le pantin. Elles jouent avec moi comme avec une marionnette. M’amenant exactement là où elles le veulent.

Bordel ! Mais quel con !

Mes cogitations intérieures me semblent interminables, mais c’est ma sœur qui me ramène à la réalité.

— On dirait bien qu’il vient de comprendre ton petit stratagème, maman.

— Tu as raison, ma chérie. Ses yeux ne peuvent mentir, dit-elle tout en continuant de caresser les seins de ma sœur.

Je remarque que ses mains épousent parfaitement le gable, pourtant important, de la poitrine de Caroline. Cette dernière penche légèrement la tête en arrière, sur l’épaule de notre mère, ce qui permet à sa poitrine de ressortir, plus imposante que jamais. Ma mère en profitant pour pincer et rouler doucement les tétons entre ses pouces et ses index.

— Alors, mon chéri ? Plus envie de jouir ?

— C’est vrai, dit ma sœur, tu ne peux pas rester dans cet ...

... état.

Mais mon érection vient de disparaître.

Si je peux accepter beaucoup de choses, mon orgueil s’accommode très mal d’une manipulation en règle, surtout lorsqu’il s’agit du domaine du sexe. On a sa fierté de mâle ou on ne l’a pas.

— Tu sais, dis-je d’une voix un peu tremblante par la colère, je ne pense pas que tu sois, ni maman, en mesure de me faire jouir ce soir.

— Voyez-vous cela, dit alors ma mère. Et qu’est-ce qui te rend si sûr de toi ?

— Parce que tu viens, à l’instant, de m’en couper la moindre envie.

— Ah oui ? Simplement parce que je te fais remarquer que tu peux bander pour une autre femme que ta ... pétasse de fiancée ? De surcroît sur les femmes de ta propre famille ?

— Tu es machiavélique, maman. Mais tu es un peu trop certaine de toi. Tu sais quoi ? Je me tire. Je vous souhaite une mauvaise nuit à toutes les deux.

En me retournant, je les laisse alors pétrifiées par la stupeur, nues au milieu du salon. Ma mère laissant les seins de sa fille, les bras devenus inutiles, le long de son corps.

Visiblement, ni l’une ni l’autre ne s’attendait à cela.

Je suis en haut de l’escalier avant même de m’en rendre compte tant je suis en rage.

Mais je suis heureux. Heureux d’avoir tenu mes promesses que personne ne pourra décider pour moi de quoi mon avenir sera fait.

Ce n’est qu’en ouvrant la porte de ma chambre que la voix de ma sœur me parvient.

— Alexis ? Attends s’il te plaît.

En me retournant, je vois sa tête qui dépasse des ...