1. La version de Bambou Couleur


    Datte: 27/02/2023, Catégories: fh, fhh, fplusag, hagé, jeunes, extracon, candaul, gros(ses), grossexe, douche, amour, cérébral, odeurs, Oral init, extraconj, Auteur: Vopicek, Source: Revebebe

    Résumés épisodes précédents : «Ma version », «Comment Marika l’a vécu ».
    
    Jules et Marika, un couple d’agriculteurs, adoptent un orphelin noir issu de la guerre. Il s’adapte très bien à la vie en Occident. C’est la version de la vie de cette famille jusqu’aux premières années d’université, d’abord par Jules, puis par Marika.
    
    L’histoire est globalement la même que les deux épisodes précédents, mais vue par Bambou.
    
    C’est sur le bord dufleuve Limpopo, que j’ai vu le jour, dans mon village Ilbandtoumou.
    
    Les quatorze premières années de ma vie, je les ai vécues comme au paradis, mon père, le griot du village pas avare de belles histoires de notre contrée, alors que nous l’écoutions tous assemblés sous l’arbre aux palabres.
    
    …On m’a amené à une organisation pour les orphelins. Je me suis retrouvé à l’école, mais sans contrainte, ils étaient très gentils et attentionnés, sans menace continuelle.
    
    Après six mois, vu les progrès que j’avais faits, surtout en français, ils m’ont annoncé qu’ils m’avaient trouvé une famille d’accueil en France. Un couple d’agriculteurs dont la femme ne pouvait pas avoir d’enfant.
    
    Je fis le trajet dans un avion où il y avait bien une centaine de personnes. C’était la première fois que je voyais la terre depuis tout en haut, je me posais la question si on n’allait pas rencontrer Allah qui, on m’avait expliqué, habitait justement tout en haut dans le ciel. Mais il nous a ignorés, je n’ai pas vu ce vieillard barbu avec des éclairs dans les ...
    ... mains.*
    
    Avec mon accompagnatrice et trois autres orphelins, nous avons atterri dans un très grand aéroport où nous avons parcouru des couloirs et des couloirs avec nos maigres bagages pour arriver au contrôle des passagers à la sortie. On a passé par une sortie spéciale, où ils ont pris nos empreintes digitales, fait des photos et nous ont remis un petit carnet où tout cela était inscrit. Ils nous ont bien dit de le garder précieusement et ne pas le perdre. Comme je n’avais pas de nom de famille et que je voulais oublier celui que l’on m’avait attribué dans le camp, on me mit celui de mes futurs parents.
    
    C’est ainsi que j’appris que désormais je m’appelle Bambou Terrieux, natif de Trifouilli-Les-Patates. Une fois tous les contrôles passés, l’accompagnatrice me présente à ma future famille, un couple qui me semble très sympathique.
    
    En arrivant à mon futur domicile, mon père adoptif, Jules, me met tout de suite au courant de leurs intentions et je leur raconte mon histoire dans les grandes lignes.
    
    Ils m’apprennent comment faire avec des vaches, moi qui suis habitué aux chèvres, ces énormes bêtes m’effrayent un peu. Mais Jules me familiarise tout de suite à la traite, comme il faut bien caresser les pis en leur mettant de la graisse dessus pour que ce soit plus doux, puis doucement appuyer pour faire sortir le lait dans un bidon. Il doit être plus que propre, stérile. Les vaches m’adoptent rapidement et se laissent faire sans broncher. J’ai même l’impression qu’elles ...
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