1. De Sophie Durocher: Genèse d'un amour saphique (2)


    Datte: 27/02/2023, Catégories: Lesbienne Auteur: simson3, Source: Xstory

    ... me savonnant, je revivais les moments-clés du dernier match, réanalysant nos stratégies de jeu mais surtout revoyant l’incident ayant provoqué la surprise générale alors qu’une joueuse de l’équipe adverse, sans doute frustrée de voir le match tourner en leur défaveur, avait vivement pris Sophie à partie en l’accrochant par son maillot pour finalement la déculotter presque complètement, exposant ainsi son petit slip de coton bleu à la vue de tous. Une fois de plus j’avais dû intervenir, non seulement comme leader de l’équipe mais aussi comme protectrice de mon attaquante centrale préférée. Le souvenir de la vue de cette petite culotte à la fourche trempée me faisait mouiller sous les jets d’eau, appelant ainsi mes doigts à faire entrer mon bouton d’amour dans une danse folle alors que je me pinçais violemment les tétons, ce qui me procura presque immédiatement un délicieux orgasme.
    
    Légèrement obnubilée par toutes ces pensées, je sortis enfin de la cabine de douche dans le but de rapidement récupérer ma serviette laissée sur le banc.
    
    Elle était là, devant moi, à moins de deux mètres. Sophie. Et moi, toujours nue et ruisselante d’eau (et probablement aussi de cyprine) sur le petit tapis de caoutchouc, les deux seins au garde-à-vous, la minette sans doute encore écarlate et le clito pulsant de ses derniers spasmes de plaisir, devant celle qui m’aimait. Mon cœur s’arrêta, j’étais tétanisée par la surprise. Je la vis alors, gardant toujours le silence, un large sourire gêné ...
    ... qu’elle tentait de cacher de ses deux mains. Je sentais que ses yeux me dévoraient avec avidité. Je n’avais jamais programmé de réaction pour ce genre de situation. Aussi c’est tout à fait maladroitement que ma bouche s’ouvrit alors que de mes deux mains je tentais de cacher du mieux possible mes parties sensibles et intimes:
    
    -Sophie, t’as pas honte?
    
    Trois secondes passèrent. Une éternité dans la circonstance. L’expression de Sophie changea radicalement. Sans dire un seul mot, elle recula de deux pas, se retourna brusquement et disparut de ma vue.
    
    Toujours sur le tapis sur lequel je dégouttais, je me mordais les lèvres d’avoir eu une réaction si bête. J’aurais très bien pu profiter de la circonstance pour lui faire discrètement savoir que j’étais heureuse de lui plaire, que moi aussi je la trouvais désirable, que j’étais follement amoureuse d’elle au final. Mais non. Ma réaction avait sèchement condamné son comportement voyeuriste et je venais de rejeter du revers de la main les avances que son regard m’adressait.
    
    Ma soirée à la maison se passa dans l’amertume. Je devais pourtant la passer chez ma copine, à faire mes travaux scolaires en sa compagnie comme à l’accoutumée.
    
    -Sophie ne pourra te recevoir ce soir, m’avait répondu sa mère Jasmine au téléphone un peu plus tôt. Elle se dit légèrement indisposée.
    
    -Elle est souffrante?
    
    -Elle n’est pas dans son assiette, mais n’a pas voulu me dire pourquoi.
    
    Bien sûr, mais je savais, moi!
    
    Les jours suivants ...