1. Le narrateur cède la place à la narratrice


    Datte: 27/02/2023, Catégories: fh, extracon, cocus, candaul, amour, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, Oral pénétratio, confession, Auteur: Nanou2, Source: Revebebe

    ... chambre et qu’il se fût rhabillé. Puis je le raccompagne à la porte, je le félicite encore une fois, il veut m’embrasser, mais je dévie adroitement ses lèvres sur ma joue, lui souhaite une bonne nuit et referme la porte. Je me fais l’impression de la femme fatale qui a reçu ce qu’elle voulait et qui n’a plus qu’une envie, qu’on la laisse tranquille.
    
    Je vais ensuite prendre une douche très chaude qui a un effet extrêmement relaxant. Je me mets en peignoir et me sens totalement épuisée. La tension des derniers jours, l’excitation qui est montée de plus en plus au cours de la journée, le début de soirée générant à la fois désir et appréhension, nos ébats, tout cela contribue à un sentiment à la fois d’euphorie, de contentement, de plénitude et surtout d’apaisement.
    
    Parce que maintenant je prends conscience que je vais revoir Jean, je réalise que cette fois je l’ai trompé, et cette fois je ne peux pas plaider l’ignorance ou l’erreur, et même s’il est d’accord, je ne peux m’empêcher de ressentir un peu de culpabilité, un peu de honte d’avoir laissé mes désirs prendre le pas sur ma volonté de femme honnête. En même temps, j’assume désormais mes désirs profonds, j’ai résolu mon conflit.
    
    Je compose le numéro de portable de Jean, ça sonne, ça sonne, pas de réponse. Je recommence, sonnerie, pas de réponse. Que se passe-t-il ? Je suis sûre qu’il a pris son portable, ...
    ... pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé ! Je commence à imaginer le pire, s’il a eu un accident pendant que…
    
    La porte d’entrée s’ouvre, il est là, je me jette dans ses bras, nous nous étreignons, je le regarde avec amour :
    
    — Je t’aime, mon bébé.
    — Je t’aime, mon amour.
    — Tu es sûr que rien n’a changé ?
    — Sûr, tu sais que je t’aime comme un fou depuis le début.
    — Oui, mais maintenant tu as vraiment une femme adultère.
    — Est-ce que tu es heureuse ?
    — Je suis heureuse parce que tu es là.
    — Fais pas semblant, tu as bien compris ce que je voulais dire.
    — Oui, je suis fourbue, je me suis fait prendre comme une perdue, j’ai joui trois ou quatre fois, il a joui deux fois, donc ça a été une super soirée et donc, oui, je suis comblée sexuellement, mais je suis heureuse parce que tu es là dans mes bras et parce que c’est toi que j’aime.
    — J’espère bien ! Un mari comme moi, tu peux toujours chercher !
    
    Je suis bien dans ses bras, le nez dans son cou. Il caresse mon dos et embrasse mes cheveux, c’est vrai qu’il m’aime, c’est vrai que je l’aime.
    
    Après cet épisode, nous n’avons pas reparlé d’éventuelle coucherie pendant des mois, lui, parce qu’il ne voulait pas m’imposer ses désirs, moi, parce que je ne cherchais pas à renouveler mon exploit, ça avait été très sympa, mais il faut savoir se réserver.
    
    Jusqu’au jour où j’ai vu approcher l’échéance de son anniversaire… 
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