1. Arlette


    Datte: 25/02/2023, Catégories: fh, hagé, fagée, voisins, intermast, Oral pénétratio, portrait, Auteur: LouVilneau, Source: Revebebe

    ... çà et là de quelques fils d’argent.
    
    Très vite, je ressens une chaleur intense sous mes mains. Au bout de quelques instants, Arlette relève la tête et me regarde abasourdie :
    
    — Qu’est-ce que tu m’as fait ?
    — Pourquoi ?
    
    Je suis aussi surpris qu’elle.
    
    — Depuis des années, j’traîne une méchante migraine. Les médicaments font rien. Et là, depuis qu’t’as posé tes mains sur ma tête, elle a disparu…
    — Je ne comprends pas… ou plutôt si… Depuis toujours, j’ai un don, le don de remettre les entorses et d’éteindre les brûlures. Je n’y suis pour rien, c’est de naissance… J’ai constaté sur ma femme que ça agit aussi un peu sur les douleurs d’arthrose, mais je ne savais pas pour la migraine.
    — C’est merveilleux. Remets tes mains, mon Lou, que j’finisse c’que j’ai commencé.
    
    Il faut dire que pendant l’interruption, le sucre d’orge avait fondu. Arlette a replongé et cette fois-ci, ça n’a guère duré, j’ai senti monter la sève :
    
    — Attention, Arlette, ça vient !
    — Mmm, mmm…
    
    Elle ne me lâche pas. Tant pis, je suis trop fatigué pour résister, je largue tout – oh, pas grand-chose ! – qu’elle a l’air de savourer.
    
    — Mmm, j’aime bien ton jus. Doux-amer, j’adore.
    
    Et elle part d’un énorme éclat de rire.
    
    De mon côté, à bout de souffle, je me remets d’un orgasme puissant. J’ai le cœur qui cogne et les jambes coupées.
    
    — Ça va, mon grand ? Pas trop secoué ? Y avait longtemps ?
    — Plusieurs mois.
    
    Je réponds dans un souffle.
    
    — Attends, j’nettoie tout ça.
    
    De la ...
    ... langue, elle astique, absorbant tout le sperme qui avait continué de suinter. C’est doux, c’est chaud. Comme c’est bon, après tout ce temps !
    
    — Eh voilà, tu peux r’mettre coquette au garage. Alors, est-ce que tu t’sens assez vaillant pour venir faire la dînette avec nous tout à l’heure ?
    — Ben, oui, bien sûr. Qu’est-ce que j’amène ?
    — Mais rien du tout, on t’invite.
    — Écoute, tout à l’heure, j’ai bu le champagne avec tous ceux qui m’ont aidé à déménager. Il m’en reste une bouteille. Qu’est-ce que tu en dis ?
    — J’dis qu’c’est formidable. Tu verras, Anne-Marie va être pompette, on va rigoler… Bon, j’te laisse. Dans une demi-heure, ça te va ?
    — OK.
    
    J’ai du mal à réaliser. Une vraie tempête, cette fille ! Moi qui voulais changer de vie, je suis gâté !
    
    — oooOooo —
    
    Je frappe à la porte d’Arlette. Une double voix me répond :
    
    — Entre, entrez !
    
    Ce que je. Deux femmes s’activent autour d’une table, la grande Arlette et une petite bonne femme, rondelette, aux cheveux gris tout frisés. Le contraste entre les deux est saisissant, mais leurs sourires sont aussi accueillants l’un que l’autre. De sa voix chaude qui me trouble, Arlette sermonne gentiment Anne-Marie :
    
    — Ici, on s’tutoie, tu sais bien.
    — Oh, excuse-moi. Ce n’est pas naturel chez moi.
    
    Puis, elle s’adresse à moi :
    
    — Bienvenue, Lou. Ne l’écoute pas, elle râle comme ça, mais c’est la crème des gentilles.
    
    La table est déjà prête. Des flûtes pour le champagne, quelques amuse-gueule exclusivement ...
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