1. Carol, belle et dangereuse (3)


    Datte: 24/02/2023, Catégories: Lesbienne Auteur: Gentille75, Source: Xstory

    ... capitonnée du petit salon pivota sans bruit, mon entrée passa inaperçue, un vrai plaisir. Par contre, je m’apprêtais à gâcher celui de l’individu mollement affalé au dossier du canapé. Joseph Mariani, dit Jojo, appuyait sur la tête de sa maîtresse, des fois qu’elle aurait envie de le recracher à l’instant fatidique. Si le salopard avait voulu m’imposer ça, un coup de dent lui aurait passé l’envie de fourrer son engin partout.
    
    – Eh bien mon cochon !
    
    Alertée, la rouquine interrompit aussitôt la gâterie, certainement heureuse de mon intervention. Juste à temps, dis donc ! La queue tressauta aussitôt à l’air libre, le foutre gicla sur le pantalon de lin.
    
    – Espèce de conne, tu pourrais faire...
    
    En fait, c’était Mariani le couillon, il n’avait rien vu ni entendu. Je bloquai la main avant qu’elle n’atteigne sa cible.
    
    – C’est trop facile, mon pote, tu dégueulasses ton costard des années 50 et tu veux le faire payer à cette pauvre fille. T’as pas honte !
    
    Le mafieux se décida enfin à remarquer ma présence. Normal, la douleur au poignet lui ouvrait les yeux.
    
    – T’es qui, toi ?
    
    Je flattai le menton de la rouquine toujours calme, la peau laiteuse devint rouge translucide une poignée de secondes.
    
    – Oublie-le, ce porc ne t’apportera rien de bon. Laisse-nous maintenant.
    
    La douceur acheva d’envoûter la fille sous le charme de mes grands yeux. Si elle n’avait pas senti le sexe d’homme, je lui aurais roulé un patin. Jojo suivit la scène, interloqué, fâché de ne ...
    ... voir aucun renfort pointer le bout de son nez, ou de son flingue.
    
    – Qu’est-ce que tu veux ! gronda-t-il inconscient de ne pas être en position de force la bite rabougrie à l’air. Du fric ? Combien ?
    
    Une paire de menottes tomba près de la bouteille de whisky sur la table. Le mafieux en cavale avait la réputation de ne jamais porter d’arme, comme moi ; pourtant, je préférai le fouiller par acquis de conscience, après qu’il se fut rebraguetté.
    
    – Tu connais la musique, Joseph Mariani. Enfile les bracelets et suis-moi sans faire d’histoire. Que je te ramène avec un bras cassé n’a aucune importance. Mais par pitié, range ton outillage avant, ça fait désordre.
    
    Incroyable comme les hommes étaient prévisibles face à une frêle jeune femme. Jojo, son froc à peine rajusté, se redressa un peu vite, convaincu de me passer dessus sans problème. Deux doigts sur la carotide interne privèrent le cerveau d’hexogène quelques secondes, les menottes se refermèrent sans douceur sur ses poignets. Il n’avait qu’à se montrer beau joueur, ça lui aurait fait moins mal.
    
    – Et mes droits ! C’est une arrestation illégale.
    
    – Un avis de recherche dit le contraire. Ma licence de chasseur de prime est en règle, en plus, je suis moins gentille que les flics, alors amène-toi.
    
    Le battant de la porte s’ouvrit sous le poids du mafieux, la vue de ses gorilles encore inconscients lui souleva le cœur, je dus le retenir par le col.
    
    – Eh oui, le petit personnel n’est plus ce qu’il était au temps d’Al ...
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