1. Hélène (40)


    Datte: 24/02/2023, Catégories: Lesbienne Auteur: rouge22, Source: Xstory

    ... boutique. Mais moi, je voulais absolument expier. Alors j’ai menacé de m’adresser à n’importe qui, sur internet. Il a vraiment eu peur que je tombe dans un traquenard. Il a pris son téléphone, il l’a appelée. Et il m’a passé son portable. Et puis Christine a tout organisé.
    
    — Alors mon chéri était dans la combine.
    
    — Ne l’accable pas, il l’a fait pour moi, je l’ai vraiment forcé. Et il était sincèrement triste de notre brouille, et d’en être la cause.
    
    Je laisse passer un silence, puis je reprends
    
    — Au fait, qu’est-ce qui t’est passé par la tête ?
    
    — J’ai cru que je pouvais le faire. Que vous étiez libertins. Vous m’aviez accueillie une fois dans votre lit. Alors j’ai cru que c’était permis. Et puis ça faisait tellement longtemps que je m’étais agenouillée devant un homme. C’est quand tu es partie en pleurant dans ta chambre que j’ai compris.
    
    En écoutant cet aveu, je suis bouleversée de savoir à quel point Mel tient à moi. Et puis, moi aussi, j’ai quelque chose sur la conscience.
    
    — Moi aussi, je ne suis pas nette dans cette histoire. Au début, j’ai été folle de jalousie, j’ai voulu crier de vous arrêter, que Pierre était à moi seule.
    
    — Et puis, j’ai senti quelque chose de ...
    ... trouble à vous regarder. J’aurais voulu être à côté de toi, à prendre sa verge, mais aussi ta bouche. Alors j’ai fermé les yeux, je me suis imaginée en train de te saisir la tête, et de t’avancer et de te reculer. Je te transformais en sex toy pour mon homme.
    
    — Quand j’ai craqué dans les bras de mon homme, c’était la jalousie, mais aussi la honte de ce plaisir malsain de voyeuse. J’étais furieuse contre moi, alors j’ai voulu me venger de vous deux.
    
    — Tu as puni ton sultan ?
    
    — J’ai essayé, j’ai tenu une semaine, et je lui ai tout pardonné sur l’oreiller. J’ai été si heureuse.
    
    Elle me sourit, et se colle à moi, ouvrant mon peignoir de soie. Peau contre peau, elle pose sa tête contre mon ventre, sa main se glisse dans mon entrecuisse. Comme par distraction, elle joue avec mes lèvres annelées.
    
    — Alors, je suis pardonnée.
    
    — Oui ma chérie.
    
    — Et puis ... fait-elle en décalottant mon clitoris.
    
    — Et puis quoi ?
    
    Elle glisse vers mon ventre.
    
    — Tu me prêteras Pierre ? fait-elle en levant les yeux vers moi.
    
    — Comme tu y vas !
    
    Elle ne me répond pas, mais pose ses lèvres sur mon bourgeon et l’aspire. Je frémis du haut en bas.
    
    — S’il te plaît, répète-t-elle.
    
    — Oui, ma chérie... 
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