1. Hélène (40)


    Datte: 24/02/2023, Catégories: Lesbienne Auteur: rouge22, Source: Xstory

    ... torse, zébrant la peau si sensible de ses poupoutes adorées.
    
    Je les fais valser d’un côté à l’autre. Une petite pause. Elle ne crie plus, elle geint doucement. Je la laisse souffler, et je recommence, couvrant ses mamelles d’une résille rouge.
    
    Elle est épuisée. En se débattant sous la cinglée, elle est tombée sur le côté, elle ne fait plus que gémir.
    
    Je n’en peux plus, je laisse tomber mon instrument et je m’écarte. C’est fini, j’arrête, elle a assez donné. Je me penche sur elle, je défais avec douceur le nœud du crochet, et avec une infinie douceur, je retire l’acier qui encombre son anus. Un soupir dont je ne sais s’il est de soulagement ou de plaisir accompagne le passage de la boule. Libérée du lien qui la cambrait, elle se pelotonne.
    
    Mel
    
    On m’a délié, tout près de moi, je vois la bottine de ma divine domina. Je me redresse, à quatre pattes, j’approche mes lèvres. Je sors ma langue.
    
    Hélène.
    
    Elle tourne la tête vers ma chaussure, elle tend son visage vers mon escarpin, elle va lécher le cuir de mon bottillon.
    
    Mel
    
    Une main sur mon épaule me retient, elle me redresse, dans le même mouvement, Hélène s’agenouille. A travers nos masques, j’accroche son regard plein de douceur.
    
    — Ma belle, pas de ça entre nous.
    
    — Mais ...
    
    — Non, jamais d’humiliation.
    
    — Alors, marque-moi.
    
    Je me remets debout. Je croise mes mains derrière ma nuque, je pivote pour lui offrir mes fesses.
    
    Mel frissonne. Ses courbes de mature sont magnifiques. Ma cravache ...
    ... est là, à portée de main.
    
    Je lance mon bras à toute volée, le jonc la percute sur les fesses, juste au-dessus de la jonction des cuisses. Elle retient son cri, elle tremble du haut en bas, mais elle reste debout. Les deux hôtesses l’encadrent et la soutiennent au moment où ses genoux la lâchent.
    
    Les assistantes emportent Mel. Je veux les suivre, mais Christine m’arrête.
    
    — Non, laisse les faire !
    
    — Mais...
    
    — S’il te plaît, va plutôt prendre l’air.
    
    Je sors sur le perron, et je respire un grand bol d’air frais, puis je balaie la terrasse du regard.
    
    Une silhouette noire est appuyée sur la rambarde. Un faisceau de lumière éclaire une paire de souliers rouge. Je cours et je me jette dans les bras de Pierre.
    
    — Merci, merci d’être venu me chercher.
    
    — Ma chatte, je suis venu vous chercher, toi et Mel.
    
    — Pourquoi ?
    
    — Christine me l’a demandé, j’ai compris que ce serait mieux que je vienne vous chercher toutes les deux.
    
    — Pourquoi Mel a-t-elle fait ça ?
    
    — C’est à elle de te le dire !
    
    Nous rentrons, Pierre respecte mon silence. Pendant tout le chemin, je lui prends la main, la pétrissant convulsivement. Mon amante somnole derrière.
    
    Arrivés à la maison, nous la couchons, nue dans notre grand lit, puis nous redescendons dans le salon. Je coupe la lumière et je le pousse doucement contre le mur, je moule mes formes contre lui.
    
    Ma bouche contre son oreille, je lui murmure.
    
    — Je n’ai rien eu, rien, mon chéri.
    
    Dans la pénombre, il m’entraîne ...
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