Claire, l'ange de ma vie (2) - Histoires de Sexe

Claire, l'ange de ma vie (2)

... maillot et de la crème solaire pour aller piquer une tête, et si possible, faire disparaître ces idées. Elle n’a pas non plus retrouvé son sourire éblouissant, mais au moins, elle ne cherche pas à s’isoler à mon retour. Le temps que je prenne une douche et range mes affaires de bain, le repas est prêt.

Le dîner se passe bien mieux, l’ambiance est moins lourde, même si notre discussion sur les prochaines activités à venir sonne très artificielle. C’est comme si elle... Nous cherchions à oublier notre précédente conversation. Une fois le repas terminé, nous établissons simplement un itinéraire de visite des alentours de la ville pour le lendemain, puis nous allons nous coucher chacun dans notre lit. Malgré l’après-midi plage et le bon livre que je suis en train de lire, je ne peux m’empêcher de repenser à la douce peau de Claire, ainsi qu’au reste de son corps.

Cherchant à me débarrasser de ces images, j’éteins la lumière et me couche. Mais au moment où je sens le sommeil me gagner, j’entends frapper doucement à ma porte. Cela ne pouvait être que Claire.

— Oui, entre, lui dis-je en tournant le dos à la porte.

La porte grince légèrement, puis se referme. Il ne se passe rien pendant plusieurs secondes, pas un mot. Puis, toujours le dos tourné, la couverture se soulève et le corps de Claire se colle contre mon dos nu.

— Claire ? Qu’est-ce que...

— Ne dis rien s’il te plaît.

Même en ayant le dos tourné, je peux aisément deviner la tenue que porte Claire. Une ...

... fine chemise de nuit en tissu, sûrement noire (sa couleur favorite), qui doit lui arriver jusqu’aux genoux si j’en juge par la douceur de ses jambes touchant les miennes. Elle appuie sa tête contre mon dos, sa respiration est lourde. Elle est stressée et je la sens trembler légèrement.

— Ce que j’ai dit ce midi... Je le pense vraiment. Pourras-tu me pardonner ?

— Te pardonner de quoi ?

— Je n’aurais pas dû aimer ça.

Sans lui demander son avis, je me retourne et passe mon bras droit dans son dos.

— Cela serait très hypocrite de ma part de t’accorder mon pardon. Moi aussi, j’ai aimé ça.

Elle détourne le regard quelques instants, puis je souris et continue à parler sur le ton de la rigolade pour essayer de réchauffer l’ambiance quelque peu froide.

— Je ne suis qu’un homme après tout, et tu es une très belle femme.

— Merci Thomas, tu es vraiment adorable.

Elle pose sa tête et sa main gauche sur mon torse, et me fait un gros câlin. Je peux sentir son odeur, cette odeur qui a toujours eu un côté rassurant chez l’adolescent que j’étais. Mais là, je suis un jeune adulte, et cette odeur a dorénavant un tout autre effet sur moi. Je prends alors une inspiration pour en profiter, et ma main, toujours sur sa nuisette, commence à caresser son dos. Du bout des doigts, ma main glisse à plusieurs reprises de sa nuque à la naissance de ses fesses, en appuyant légèrement sur sa colonne.

Je la sens alors se détendre dans mes bras, et son corps se rapproche de plus en ...