Claire, l'ange de ma vie (2) - Histoires de Sexe

Claire, l'ange de ma vie (2)

... transparaître dans ses yeux. Ses épaules se crispent sous mes doigts, et elle relève enfin la tête dans ma direction. Enfin, elle va dire quelque chose ! Je vais prendre cher, mais au moins, ce moment difficile sera enfin derrière nous.

— Tu penses donc que j’ai honte de toi ? Avec tout ce que nous avons traversé ensemble, tu penses vraiment que cet incident va me faire changer d’opinion sur toi ? Tu penses vraiment que je t’estime si peu que ça ? Oui, c’était un accident, oui, c’était déplacé, mais laisse-moi te rappeler une chose importante : nous étions deux Thomas !

Elle commence alors à élever le ton comme elle ne l’a plus fait depuis longtemps, et nos rôles s’inversent. C’est à présent à mon tour de baisser la tête sans pouvoir soutenir son regard. Je me sens redevenir l’adolescent ingrat que j’étais, il y a encore peu de temps.

— Nous avons chacun nos torts dans cette histoire. Tu as certes commencé, mais je n’ai rien dit, j’ai même joué le jeu ! Non Thomas, je n’ai pas honte de toi, loin de là. Je suis profondément désolée de t’avoir entraînée là-dedans, j’aurais dû t’arrêter, mais je ne l’ai pas fait. Et tu veux savoir c’est quoi le pire ?

Je lève doucement les yeux et je fais non de la tête.

— Le pire dans cette histoire... C’est que j’ai aimé.

Sur ces mots, Claire se dégage de mon emprise et remonte dans sa chambre sans rien ajouter. Pour ma part, je ne peux rien faire d’autre que de rester sur place. Elle a aimé ça ? Vraiment ? Cette pensée hante ...

... mon esprit le reste de l’après-midi. Il est vrai que moi aussi, j’y avais pris du plaisir sur le coup, de plus, Claire est une belle femme qui plaît à beaucoup de monde.

Je repense alors à ce moment sur la plage. Son corps contre le mien, mes mains sur ses hanches qui bougent au rythme de la musique, son bras autour de mon cou, son parfum. Et surtout, la douceur de sa peau... J’ai déjà eu quelques partenaires durant mes années au lycée, mais la peau de Claire sous mes lèvres est la plus douce que je n’ai jamais touchée. Alors que je reste planté dans le salon sans bouger, une pensée me traverse l’esprit sans que je puisse la contrôler : le reste de son corps était-il aussi doux que son cou ?

Je ne comprends rien ! Jamais, jusqu’à là, je n’avais pensé à Claire de cette façon, j’ai beaucoup trop de respect pour elle. Mais là, maintenant, j’imagine mes mains sur ses hanches monter le long de son torse comme la veille, mais sous son débardeur cette fois-ci. J’essaye d’imaginer la douceur de sa peau et de sa poitrine entre mes mains, je commence à être curieux de son corps.

Reprenant mes esprits et un peu honteux de mes pensées incestueuses, je prends mon sac avec un maillot et de la crème solaire pour aller piquer une tête, et si possible, faire disparaître ces idées. Le soleil commence à se coucher lorsque je me décide à rentrer, appréhendant un peu ce qui pourrait se passer. Reprenant mes esprits et un peu honteux de mes pensées incestueuses, je prends mon sac avec un ...