Appelez-moi Zorro
Datte: 03/09/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
poilu(e)s,
train,
amour,
cérébral,
Oral
pénétratio,
historique,
pastiche,
policier,
aventure,
sf,
fantastiqu,
sorcelleri,
Auteur: Guillaume de Baskerville, Source: Revebebe
... berçant telle une jeune enfant.
— Vous êtes l’homme de l’électricité, celui du salon de thé, s’étonna-t-elle d’une voix cassée, pourquoi ?
— Parce que… parce que je vous aime, avoua-t-il en déposant un doux baiser sur les lèvres pulpeuses.
Il appela les secours, fournit aux flics les résultats de son enquête et les copies de ses vidéos, le bedonnant fut arrêté, jugé, condamné et embastillé. Aux dernières nouvelles, plusieurs détenus trouvaient de nombreux attraits à son joufflu rebondi.
Quelques mois plus tard, sur une île perdue de l’océan Pacifique, un couple se promenait le long d’une jetée. Un grand chauve baraqué et une jolie brune dont le ventre s’arrondissait.
Comme chaque soir, un grand dauphin vint les saluer.
— Regarde Philipp, comme il est mignon, il a ton sourire, dit-elle en caressant la nageoire de l’animal.
— Merci, Hannah, c’est un compliment pour lui et pour moi.
— Hahaha, s’esclaffèrent-ils
— Kikikik, approuvait le dauphin.
ooOOoo
Kikikik fait le train en freinant.
— Hahaha, s’esclaffent deux voyageurs en descendant.
Il se réveille en sursaut, il la voit descendre et se fondre dans la nuit.
Perdu dans ses rêves, il n’a pas pu ni osé.
Demain, oui, demain, il osera lui demander :
— Que faites-vous ce soir ?
ooOOoo
Il a mal dormi, d’un sommeil agité. Il va la perdre. Il faut absolument lui parler, aujourd’hui. Sinon les cauchemars qui lui ont gâché sa nuit vont se réaliser, il la voit tenir la main d’un homme, ...
... d’un inconnu et il les observe s’éloigner ensemble.
— Arrête de rêver, ne cesse-t-il de se répéter.
Il monte dans le train, s’assied à sa place habituelle, elle n’est pas encore arrivée. Il s’inquiète. Soudain elle apparaît, essoufflée, les joues roses. Elle est juste un peu en retard.
Elle le regarde, lui fait un petit sourire, s’installe à sa place habituelle, face à lui, sur le siège d’en face, pose son casque sur les oreilles, et plonge dans son livre.
Il est rassuré, mais ne l’abordera pas encore ce matin, il est trop tard.
Il pose la tête sur la vitre et se met à rêver.
Le carrosse brinquebalait sur la route défoncée, guère améliorée par les dernières intempéries de ce printemps pourri. Le cocher tenta de faire accélérer l’équipage, il y renonça bien vite, l’unique passagère se faisait secouer trop violemment. Sur des chevaux qui rappelaient plus des Ardennais que des Lusitaniens, deux gardes armés de rapières trottaient aux côtés de la voiture.
À l’endroit le plus délabré de la piste, l’attelage et les gardes durent marcher au pas.
Là les attendaient en embuscade une bande de malandrins.
Le chef de la troupe, un colosse vêtu de hardes sales et puantes était le seul à posséder un pistolet.
Il tira un coup en l’air en hurlant :
— Halte-là !
Une dizaine de ruffians encerclèrent le véhicule. Le cocher sauta de son siège et se sauva en hurlant qu’il avait deux femmes et un enfant, les gardes piquèrent des deux et s’enfuirent eux aussi sans ...