Appelez-moi Zorro
Datte: 03/09/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
poilu(e)s,
train,
amour,
cérébral,
Oral
pénétratio,
historique,
pastiche,
policier,
aventure,
sf,
fantastiqu,
sorcelleri,
Auteur: Guillaume de Baskerville, Source: Revebebe
... mie, je veux bien faire de vous une femme, si vous acceptez de devenirMa femme.
— J’accepte de toute mon âme.
Sur ces tendres paroles, il la prit par la taille, la souleva et posa le connil ruisselant et velu sur sa framée. Elle noua ses jambes autour des hanches de son sauveur, la bouche ouverte en un cri de joie et de surprise, elle sentit l’hast s’enfoncer lentement en son sein. Il la retenait pour ne point la déchirer trop brutalement.
Lorsqu’elle fut totalement investie, elle s’exclama, en pleine pâmoison :
— Merci, mon Dieu, merci, Monsieur mon Mari.
— Merci, Ma Dame, rugit-il en s’épanchant en elle après quelques vigoureuses allées et venues.
Ils ne le savaient pas encore, mais un enfant naîtrait de cette étreinte torride. Une fille qui deviendrait une guerrière redoutable et une reine adulée : dans ses veines coulerait un peu de sang-de-dragon.
Il tenait sa bien-aimée dans les bras, enveloppée dans sa cape, Pégase marchait au pas, veillant au confort de ses amis et maîtres.
Le pas de l’animal faisaitClibiliclop, clibiliclop…
ooOOoo
… Clibiliclop, clibiliclop fait le bruit des pas des passagers qui descendent du train.
Il s’éveille en sursaut. Il rate presque sa gare et son arrêt. Plongé dans son rêve, il n’a pas osé ni eu le temps de l’aborder. Elle s’éloigne, là bas, seule, perdue dans la foule.
Il désire juste la prendre par la main, et lui demander :
— Que faites-vous ce soir ?
Ce soir, ce soir il osera. Il doit ...
... oser.
ooOOoo
Après sa journée de travail réjouissante, passée à accompagner des gens vers leur dernière demeure, et réconforter les familles, il monte dans le train, en espérant que la belle y soit déjà.
Elle est là !
Il ne veut pas lui faire peur en l’abordant de suite. Ce soir à l’arrivée, il osera lui demander :
— Seriez-vous libre ce soir ?
Oui, il osera. Il osera lui prendre la main. Il l’emmènera boire une boisson chaude, grignoter quelques biscuits, dans la lumière douce du salon de thé de la Grand-Place, il pourra se repaître de sa beauté ailleurs que sous la lumière glauque de ce wagon de banlieue.
Il s’assoit, elle lui fait un petit sourire et hoche la tête, puis se plonge dans son livre, les écouteurs sur les oreilles.
Il appuie la tête sur la vitre et rêve…
Le privé
Philipp Marlou alluma sa première cigarette de la journée et ouvrit la porte de son agence.
Il ramassa les diverses lettres et publicités vantant les mérites des sex-shops des environs. Il jeta les factures à la poubelle et étudia une pub pour de la lingerie féminine tout en se préparant une tasse de café.
À peine avait-il plongé ses lèvres dans sa boisson préférée – après le Kilbeggan – que quelqu’un poussa la porte.
Marlou vit d’abord des bajoues, une calvitie avancée, le ventre proéminent que contenait à peine un pantalon de bonne facture.
Le gros homme entra sans aucune gêne ni même se présenter, fit craquer une chaise en s’y asseyant.
Il déclara de but en blanc :
— ...