1. Appelez-moi Zorro


    Datte: 03/09/2018, Catégories: fh, inconnu, poilu(e)s, train, amour, cérébral, Oral pénétratio, historique, pastiche, policier, aventure, sf, fantastiqu, sorcelleri, Auteur: Guillaume de Baskerville, Source: Revebebe

    ... de reconnaissance venait-il de quitter leSpéculum que celui-ci fut touché par un tir de laser à haute densité.
    
    Le vaisseau mère explosa, secouant la navette comme un fétu de paille.
    
    Les voyants clignotaient sur le tableau de bord et les alarmes hurlaient de toutes parts.
    
    JD se trouvait au bord de la syncope.
    
    Le petit appareil, attiré par la gravité de la planète, finit par entrer dans l’atmosphère et se poser tant bien que mal sur le sol, les tôles encore rougeoyantes.
    
    Il tenta en vain de contacter le vaisseau, celui-ci, Bill Bocquais et tout l’équipage tournoyaient en milliers de débris autour de Trappist F.
    
    JD devait sortir explorer les alentours. L’endroit semblait habitable, mais guère hospitalier. L’accueil laissait à désirer.
    
    Après avoir mis en sécurité ses collègues toujours inconscients, il fit le tour de l’épave, se rendant vite compte que la navette ne volerait plus jamais. Il s’aventura un peu plus loin, vers ce qui lui semblait être une clairière.
    
    Là, une vision de rêve le cloua sur place.
    
    Ce qu’il prenait pour une clairière était un grand lac bordé d’arbres en fleurs. Un oiseau dans les frondaisons lançait un cri de temps à autre, unCoucou très mélodieux.
    
    Un étrange équipage arrivait vers lui. Des gardes humains entouraient un palanquin porté par deux animaux à six pattes et à tête de rhinocéros. Dessus se tenait la plus belle femme qu’il ait jamais rencontrée. Vêtue de soies transparentes, un diadème posé sur les longs cheveux de ...
    ... jais, des bracelets d’or et d’argent enserraient ses bras et poignets. Il admirait les adorables petits seins qui gigotaient derrière le tissu, il pouvait même voir les tétons se hérisser ainsi qu’une ombre plus sombre au bas du ventre.
    
    La divine créature posa les pieds sur le sol et s’approcha de lui.
    
    — Princesse, voici le puissant Seigneur des Cieux, dit un garde.
    
    Une princesse ? Une déesse oui !
    
    — Oh, divin seigneur, vous qui venez des étoiles, voudriez-vous nous accompagner en notre palais, dressé au centre du Lac du Corbeau, nous voudrions vous demander de nous aider, mon peuple et moi à nous débarrasser de ces immondes envahisseurs, les Zourgs ?
    
    Heureusement, son traducteur universel lui permettait de saisir les paroles de la sublime créature.
    
    Avant qu’il n’ait pu comprendre le sens précis du discours, de demander ce qu’était unZourg, des cris retentirent, les gardes furent bousculés et une troupe hurlante de petits êtres bas sur pattes et agressifs se saisit de la princesse et la brutalisa. Des personnages à casquette et capuche, pantalons bas du cul et hurlant comme des damnés.
    
    — Merdes sur pattes, anus de poulpes, hurlait la belle enfant.
    — Que se passe-t-il, demanda le capitaine.
    
    ooOOoo
    
    — Que se passe-t-il ?
    — Merdes sur pattes, anus de poulpes, z’allez m’lâcher !
    
    Il se réveille en sursaut, son traducteur semble déconner une nouvelle fois.
    
    — Résidus de fond de calbute, lâchez-moi.
    — Donne ton sac, salope.
    
    Il ne rêve plus. Sa ...