1. Regards aveugles et muets


    Datte: 15/02/2023, Catégories: fh, voyage, train, amour, hdomine, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, confession, occasion, Auteur: EpinS, Source: Revebebe

    ... répondrai, par un feu vert corporel, que je veux m’isoler avec toi, que je veux comprendre, et vivre l’Instant.
    
    Alors il me prend par la main, m’emmène, en la serrant sans crainte, car personne n’est présent pour nous voir. Nous traversons l’allée, allons jusqu’au fond, il ouvre la porte métallique de la cabine de la locomotive arrière, me fait passer devant, entre à son tour, et ferme derrière lui.
    
    Le temps s’arrête. Il y a peu de place, tant mieux, j’aime me sentir « cadrée », serrée. Il n’y a plus que lui et moi.
    
    Dans mon pays c’est un képi, dans le sien une casquette… l’accessoire est posé sur le pupitre.
    
    Sans rien dire, je passe ma main dans ses cheveux que j’avais déjà au préalable devinés magnifiques. Ils le sont. Épais, doux, la couleur de l’âge parfait. Entre mes doigts, ils glissent. Règne alors déjà une chaleur inavouable en moi.
    
    Son regard se plonge dans mes yeux, il me dit comme ils sont bien maquillés, que c’est peu courant, et original, et qu’il l’a remarqué.
    
    Il se colle à moi, me poussant contre le pupitre. Son corps contre le mien. Ses mains caressent mon visage, elles sont douces, belles. Son index droit s’arrête sur le coin de mes lèvres, et d’un mouvement discret je lui offre un second feu vert : « Embrasse-moi. Je veux ton sourire, ta bouche ».
    
    D’abord discret, notre baiser devient langoureux, nos langues se lient.
    
    À mesure qu’il me pousse toujours en arrière, son corps est de plus en plus contre le mien, je me relève délicatement ...
    ... et me pose assise sur le pupitre.
    
    Ses mains descendent de mon visage, parcourent ma nuque, discrètement ma poitrine, ma taille, arrivent sur le haut de mes cuisses. Plus fermement cette fois, il me les écarte un peu plus, pour se rapprocher encore davantage de moi. Nous sommes collés, la chaleur se fait telle que les tissus de nos vêtements pourraient fondre et fusionner.
    
    Mon désir pour lui est immense. Je sens une fusion inexplicable, au-delà de nos corps.
    
    Je ne réponds plus de rien, je l’enlace de mes jambes. Je suis bouillante. Trempée. Je sens son désir contre mon ventre.
    
    Il fait glisser ma petite veste noire à motifs brodés le long de mes bras, et déboutonne mon chemisier.
    
    Je m’attarde encore dans sa sublime nuque, que j’embrasse de mes lèvres et ma langue.
    
    Je sens ses mains se glisser sous ma jupe, il prend plaisir à sentir chaque centimètre de tissu qu’il croise dessous, comme pour deviner sans voir. Dentelles, lanières… Il finit par relever ma jupe à ma taille, impatient de se délecter avec ses yeux de ce qu’il sent au toucher. Il approche son visage, et je ne peux plus lui cacher mon désir, il est évident, il brille, il coule.
    
    Durant une seconde, un doute m’envahit, mais il s’estompe rapidement, son plaisir de la perspective me suffit à donner un coup de reins en avant, l’invitant à s’approcher.
    
    Mais il se relève, et revient m’embrasser langoureusement.
    
    Alors que nos langues s’essoufflent, sa main descend et vient me caresser par-dessus la ...