1. Une aventure immobilière


    Datte: 11/02/2023, Catégories: fh, fplusag, Collègues / Travail Oral pénétratio, fsodo, occasion, Auteur: Jacquou, Source: Revebebe

    ... n’avait pas été encore déménagée de ses meubles. Ryan joua le jeu du visiteur intéressé de la cave aux combles, faisant mine d’écouter les propos détaillés et extasiés de la vendeuse, mais la déshabillant du regard dès qu’il le pouvait. « À poil, ça doit être quelque chose », se disait-il, admiratif. Elle dut s’en apercevoir, car elle força sur sa cambrure et sur le redressement du buste. À la fin de la visite, Ryan-Herman déclara :
    
    — Je vais rendre compte de tout ça à mon patron. Faites-moi passer des photos, mais je crois que ça devrait lui plaire. Je vais en tout cas plaider pour ça.
    — Ah merci monsieur. Cette vente est importante pour nous. Le marché est un peu atone en ce moment.
    — Que diriez-vous d’une invitation à déjeuner ou à dîner pour que vous m’expliquiez bien le marché, justement ?
    — Avec plaisir Herman. Dès demain si vous voulez, je suis libre à déjeuner.
    
    Et c’est ainsi que Ryan obtint son premier rencart avec la femme de ses rêves érotiques. Il ne se faisait cependant pas trop d’illusion. Si Marianne avait joué la séductrice et flatté son ego, c’était pour vendre sa maison, pas pour le mettre entre ses belles cuisses. Mais un Don Juan ne renonce jamais, par principe. Ce déjeuner serait capital pour la suite de son projet.
    
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    Il choisit un restaurant pas trop guindé pour qu’il puisse tomber la cravate et mettre en valeur son torse musclé par un tee-shirt moulant, mais aussi pour ne pas trop plomber l’addition puisqu’il invitait. La ...
    ... réputation décontractée du lieu étant bien établie, Marianne se présenta avec une petite robe courte ras du cou devant… et ras des fesses derrière. Un vaste décolleté dorsal à la Audrey Hepburn, comme il l’avait vu dans un film. Il était difficile de ne pas penser au sexe en la voyant, mais aussi de ne pas soupçonner une allumeuse qui se déroberait à la moindre tentative.
    
    Durant le repas, elle posa beaucoup de questions sur le patron russe. Ryan avait déjà cogité la biographie de ce fantôme : russe, émigré francophone ayant fait fortune dans le gaz. Il avait mis aussi au point son propre profil de jeune diplômé d’école de commerce ayant rencontré le Russe par une relation commune. Mais tout en écoutant et en parlant, il regardait surtout les seins de Marianne qui pointaient avec arrogance sous la toile légère de la robe, sans intermédiaire. Il percevait le regard amusé qu’elle lui adressait, comme si elle était consciente de son attrait sur lui.
    
    En fin de repas, alors que le vin avait fait son œuvre, la question de la vie privée vint sur le tapis. Elle voulait savoir s’il vivait en couple et il lui dit que non. Qu’il tenait trop à sa liberté, d’autant que le travail le mobilisait beaucoup. Qu’il préférait des aventures aux liaisons durables.
    
    — Et vous, Marianne, vous êtes mariée, non ? lui demanda-t-il.
    
    Elle regarda sa main gauche, tripota son alliance et répondit :
    
    — Oui, depuis quinze ans, mais avec mon mari, nous sommes un couple libre.
    — Libre… ou libertin ?
    — ...
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