Mondes inversés - Histoires de Sexe

Mondes inversés

... étrange !

Je l’embrassai sur la bouche et elle me rendit son baiser. Nous nous embrassions entrealter ego.

Toujours parlant en même temps avec les mêmes mots :

— J’aime être toi et être moi en même temps…

Alexandra reprit :

— Alexandre, je crois que nous nous connaissons si bien qu’il faut faire quelque chose.
— Tu crois que nous pourrions vivre ensemble ?
— Je ne sais pas si les lois de la physique le permettent. Je te propose dans un premier temps de convenir de périodes d’échanges entre nos deux vies. Tu es d’accord ?
— Oui, je pense que nous pouvons y arriver par la méditation.
— OK, on reste chacun chez soi ce week-end et on échange pour le prochain.
— Ça me va, je peux t’embrasser ?
— Coquin, va, oui, mon cher double masculin…

Je l’embrassai tendrement. Mon sexe d’homme eut une érection qu’Alexandra sentit contre sa vulve. Nous nous écartâmes l’un de l’autre, effrayés par les conséquences potentielles d’un acte plus poussé et dîmes en chœur :

— Une autre fois peut-être ?

Il était possible qu’un tel acte ait des conséquences quantiques particulières sur lesquelles nous n’avions aucune idée de ce qui pouvait se passer. Cela dit notre lieu de rencontre n’était pas un de nos mondes respectifs. Il fallait creuser tout cela.

Nous retournâmes chacun·e dans notre monde. Je retrouvai Ernest dans l’après-midi. Ils avaient parlé de moi avec Claude. Claude avait dit qu’elle me trouvait très séduisant malgré mon travestissement pour lequel elle ...

... avait un peu de mal. Ernest lui avait dit que si elle voulait, il pourrait me ressembler un peu plus. Elle avait dit : pourquoi pas. Ernest avait osé lui dire qu’il aimerait qu’elle soit plus féminine et qu’il aurait plaisir à faire l’amour avec elle de façon plus variée. Elle avait dit qu’il y réfléchirait.

La soirée et la nuit du samedi au dimanche furent très agréables. Marion était venue à la maison et nous avions passé une nuit torride ensemble. J’avais acheté en début de semaine un gode-ceinture avec double gode. Marion apprécia d’avoir le vagin rempli tout en me sodomisant. Elle me dit que cela avait décuplé ses sensations.

Alors que Marion était là, Claude vint me voir le dimanche matin pour discuter avec moi et me fit part, elle aussi, de sa discussion avec Ernest. Marion s’invita dans la conversation et dit à Claude :

— Vas-y, n’hésite pas, varie les plaisirs !
— Ernest m’a parlé de faire l’amour avec plus de lumière, de mettre de la lingerie, de varier les positions et les pénétrations, nous dit Claude. Vous croyez que je peux faire cela ?
— Claude, répondit Marion, nous sommes au XXIe siècle, bien sûr que tu peux faire tout cela !
— Vous êtes sûr ?
— Bien sûr, dit Marion. Viens, je vais te montrer ma lingerie.

Elle emmena Claude dans la chambre.

Je la vis ressortir au bout de quelques minutes avec un petit sac. Marion lui avait prêté quelques affaires…

Claude nous remercia chaleureusement et retourna chez elle. Je restai avec Marion :

— Tu ...