Mondes inversés - Histoires de Sexe

Mondes inversés

... lui dis-je, il faut que tu essaies l’effet sur ton homme.
— Tu crois que cela marchera ?
— J’en suis sûre. Et puis tu me réinviteras pour un thé coquin, pour me raconter !
— Ah, ça oui, alors.
— À moins que ce soit moi qui te rende l’invitation, je te ferai découvrir d’autres choses !
— Ah bon ?
— Surprise, on ne va pas divulgâcher !
— OK

Là-dessus je pris congé et rentrai chez moi.

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Ma semaine de travail commença le lendemain matin et se passa très bien. Les relations hommes-femmes étaient bien plus agréables aussi en milieu professionnel dans ce monde. Le lundi soir, j’avais trouvé le journal intime d’Alexandra dans un tiroir. Je me sentis autorisé à le lire, étant moi-même Alexandra. Elle y parlait de sa vie, de son travail de sa relation avec les hommes, que par moment, elle aurait bien aimé en être un, même si elle se sentait profondément femme… Si elle m’avait remplacée dans mon monde, elle n’allait pas être déçue ! Nulle part elle ne parlait de relation homosexuelle entre femmes, mais elle laissait entendre ici ou là que sa voisine était très séduisante. Du coup, je rédigeai ce que je venais de vivre ce week-end.

J’eus de nouveau envie de méditer en fin de semaine et le vendredi soir me donna cette occasion. Quand j’émergeai de celle-ci, j’eus de nouveau une sensation étrange. L’intérieur de ma maison n’était plus aussigirly. Un coup d’œil sur ma poitrine me révéla une absence… Ma main sur ma joue me révéla une barbe de fin ...

... d’après-midi. J’étais de retour en homme… Zut alors ! Je serais bien resté en femme. Sans doute Alexandra avait-elle aussi, en échange, réintégré son corps et son monde… Je l’espérais pour elle.

Compte tenu du parallélisme des situations, je me précipitai sur le tiroir où j’avais moi aussi un journal intime : il·elle y racontait son week-end dans mon monde, ses étonnements, ses découvertes. Il avait fait l’amour avec Marion, de manière très similaire à ce que j’avais vécu, Ernest l’avait invité pour boire des bières en regardant le grand prix chez lui, alors que sa femme Claude était chez une copine. Ernest qui connaissait mon travestissement lui avait révélé que du coup, il s’y était mis aussi et nous étions déshabillés pour nous montrer nos dessous respectifs et avions fait l’amour…

J’avais le vertige à cette lecture… Ernest avait décidé d’être moins macho dans son attitude et de se rapprocher de sa femme pour la décoincer, il me raconterait…

J’étais perplexe sur la situation. Je décidai le lendemain matin de faire une méditation poussée.

J’étais dans une sorte de limbe, avec un sol en sable, pas de soleil et une brume assez épaisse. Étant debout et nu dans ce décor sans bruit, je vis venir vers moi une silhouette au lointain dans la brume. Alors qu’elle approchait, je vis qu’il s’agissait d’une femme nue. J’allai à sa rencontre. C’était Alexandra. Elle me reconnut aussi.

— Alexandre…
— Alexandra…
— On se rencontre ?
— Oui…

Nous dîmes d’une même voix :

— C’est ...