Je suis bloqué (8) - Histoires de Sexe

Je suis bloqué (8)

... coulait, mais comment as-tu su que c’était le sien ?

Karine prit un air mauvais.

— Parce que j’en connais parfaitement le goût, répondit-elle à sa sœur avec un regard méprisant et à l’intérieur très fière d’avoir pu le reconnaître.

Un moment de silence suivit la diatribe.

Un long moment de silence où le sourire méprisant de Karine se transforma en sourire étonné, puis gêné.

Là ! J’aurais dû me taire.

Sylvie, dont les yeux s’ouvrirent lentement en grand et la bouche formant un grand "O", sonna la contre-attaque :

— Tu baises ton fils !

Elle se mit à sourire et continua :

— Tu me fais la morale et tu baises ton fils, elle est bien bonne celle-là.

Un nouveau silence. Un long aussi.

— Maman tu as léché, le sperme ? Demanda Matthieu à sa mère, brisant le moment de paix.

Elle hocha la tête en regardant son fils en coin.

— Il n’avait pas un goût…bizarre.

Karine fit une moue suspicieuse.

— Pourquoi aurait-il un goût bizarre ?

Matthieu haussa les épaules et se prépara à répondre. Sylvie voulut l’en empêcher, mais ne fut pas assez rapide.

— Bah…si ça vient de derrière, cela aurait pu avoir un goût bizarre.

Sylvie se tapa le front du plat de la main et se dit que parfois, son neveu, était vraiment con.

— Tu as sodomisé ta tante, souffla Karine en plein délire.

Elle cligna des paupières rapidement.

— Tu as sodomisé ta tante…tu as pratiqué ta première sodomie avec ta tante !

Sylvie jeta un regard mauvais à sa sœur.

— Et ...

... alors, t’aurais voulu avoir la primeur ?

Karine voulut répliquer mais Matthieu lui coupa la parole.

— Eh oh, dit-il d’une voix où l’arrogance perçait, ce n’était pas la première fois que je pratique la sodomie avec quelqu’un, qu’on soit claire.

Karine le regarda essayant de percevoir le mensonge, puis vit qu’il était trop assuré et fut estomaqué.

— T’as enculé ta sœur ?

Je suis con, mais con…oh là là…qu’est-ce que je suis con !

— Euh…je ne vois pas de…de quoi tu parles.

Il jeta un coup d’œil à sa tante et vit que celle-ci était d’une perplexité à déformer ses traits.

— Mathi n’aurait jamais…commença-t-elle à dire.

— …non…pas Mathi.

Puis la conversation du jour précédent lui revint. Elle regarda son neveu, qui avait une triste mine, comme feu son chien quand il avait fait une bêtise.

Un nouveau silence passa où les deux femmes ruminèrent leurs pensées. Karine secoua la tête de désespoir.

En même temps Matthieu, n’a pas tort…le sperme n’avait pas mauvais goût, enfin pas plus mauvais que la normale…ça ne veut pas dire qu’il ne pouvait pas venir de…

Karine fut prise d’un nouveau haut-le-cœur.

— Bougez pas ! Ordonna-t-elle avant de fuir vers la chambre.

Elle se précipita et vomit son déjeuner et quelque reste de la soirée précédente. Elle se lava les dents et le visage pour se rafraîchir. Elle prit dix minutes pour fermer les yeux et après ce petit moment, elle se releva avec une bonne énergie.

— J’ai évacué les derniers reliquats de ...