Je suis bloqué (8) - Histoires de Sexe

Je suis bloqué (8)

... tête, décontenancé et un peu dégoutté.

— Ce n’est pas vraiment glorieux pour notre famille, dit-il avec morgue.

— On s’en fout, contra-t-elle, mais dis plutôt…

Elle se retourna sur le lit et se mit en appuie sur ses coudes le téléphone devant elle.

— Tu comptes remettre ça quand.

— Pardon ?

— Oui, c’est quand que tu démontes la mère même tante Marie…ou Layla ! Elle est sur le départ pour le Mali et je suis sûr qu’elle ne dirait pas non à bon coup de gourdin.

Matthieu parut horrifié.

— Mais tu veux me faire passer sur toute la famille !

— Peut-être pas quand même, dit-elle en réfléchissant, mais je suis sûr qu’il ne faudrait pas pousser Thomas trop fort, ha ha ha.

Matthieu eut un haut le cœur en pensant à son cousin gay.

— Te rends pas malade, mais la prochaine que tu tronches, je veux être aux premières loges et pensent à mettre plein de lumière sinon je n’y vois rien.

Il réfléchit.

— Bah…Maman n’aura pas la gueule de bois éternellement, dit-il en se frottant le menton. Quand elle sera remise elle voudra me rembourser de ses orgasmes.

Il prit un air contrit, sa sœur le regarda avec suspicion :

— Je suis sûr qu’il y a une histoire derrière tout ça mais il faut que j’aille en cours.

Elle se leva toujours le téléphone à la main et se dirigea vers la douche.

— Il est 5 heures, je suis à la bourre par ta faute et aussi j’ai une envie…

Elle inspira fort et finit par dire :

— …de te sucer tellement forte que je vais devoir ...

... acheter un concombre pour te remplacer.

Matthieu sourit à sa sœur et entendit sa mère l’appeler.

— Faut que j’y aille aussi à plus.

— A plus.

A presque 14 heures, ils déjeunèrent tranquillement. Karine s’étonna de la bonne ambiance, sa sœur ayant le sourire aux lèvres et un teint rosé qui la changeait radicalement du jour précédent où elle était blanche comme la mort.

Le déjeuner fut frugal, à base de salade et de surimi.

— Maman, tu es encore toute pâle.

Karine leva les yeux vers son fils et expliqua :

— J’ai encore la nausée mais si je ne mange pas ça sera pire.

Sylvie hocha la tête avec compassion.

— Il faut surtout boire beaucoup d’eau, dit-elle à sa sœur.

Karine montra son verre d’eau à Sylvie et le renversa en le reposant.

— Eh merde…

— Attend je vais t’aider, lui dit son fils.

— Bouge pas ! Je peux m’en occuper, mon amour.

Elle prit l’éponge pendant que sa famille discutait de l’endroit à partir se promener.

Je regrette presque d’avoir donné cette idée…je me sens vaseuse après avoir mangé.

Elle s’accroupi après avoir essuyer la table et commença à essuyer le sol. La position lui donna envie de rendre son déjeuner, elle remarqua que de l’eau avait giclé jusque sous la chaise de sa sœur. Elle se prépara à essuyer.

En passant l’éponge dessous les jambes de sa sœur une goutte chuta sur sa main. Elle leva les yeux et vit que cela venait du talon de sa sœur, qui marchait toujours pied nu.

— Tu t’en sors maman ?

— Oui, ...