1. 25 années dans la peau d'une salope (4)


    Datte: 03/02/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Meow13, Source: Xstory

    Il n’y a eu qu’une fois dans toute mon existence où mon addiction au sexe a semblé s’éteindre. J’avais alors 23 ans et je venais de me séparer du seul homme dont j’ai été amoureuse.
    
    Je l’avais rencontré à une soirée étudiante comme j’en faisais beaucoup. Il était beau à se damner. Des yeux clairs, des cheveux bruns légèrement ondulés, on le devinait musclé sous ses vêtements mal assortis. Le courant est tout de suite passé entre nous. On a été présenté et on ne s’est plus lâché des yeux. Je buvais ses paroles et le trouvait fin, intelligent, mature. Tout cela m’impressionnait tellement que je n’arrivais pas à sortir mes atouts et lui faire mon rentre-dedans habituel. Je ne savais pas trop ce qu’il m’arrivait, mais pour la première fois, je n’avais pas envie de me jeter sur lui, mais plutôt de l’écouter pendant des heures. A la fin de la soirée, je lui ai demandé de me raccompagner, prétextant avoir trop bu pour rentrer seule, ce qui n’était pas complètement faux. Sur le chemin, on parla encore longuement, je m’entendais glousser comme une bécasse. Ses plaisanteries étaient des sucreries, on les gobait sans s’en lasser.
    
    Devant ma porte, j’étais soudain rendue toute timide par ce grand type qui me fixait intensément. Il a déposé un baiser humide sur ma joue et m’a laissée rentrer seule dans mon appartement.
    
    On s’est revu assez rapidement, je ne pouvais déjà plus me passer de sa présence. On trouvait tous les prétextes pour passer du temps ensemble. Je ne cherchais même ...
    ... pas à lui cacher qu’il me plaisait. Un soir après une séance de cinéma, alors qu’on marchait dans la rue en papotant, il m’agrippa la taille, et planta un baiser sur mes lèvres. Je souriais dans son cou en me blottissant contre lui, je crois même lui avoir dit merci. On rentra chez moi ce soir-là et, chose qui ne m’était jamais arrivée malgré mes innombrables baises, on fit l’amour. Il me fit jouir en premier, avec sa bouche et ses doigts, puis il me pénétra, en gémissant mon prénom. Le sexe avec lui c’était... une autre dimension. Très loin de ce que j’avais vécu, c’était divin, sensuel, différent. C’était lent aussi. Très lent, ça pouvait durer des heures. D’une infinie tendresse. Il ne faisait que parler.
    
    Sa voix, chaude et suave dans mon oreille, n’arrêtait pas de dire à quel point il me trouvait belle, à quel point je sentais bon, à quel point j’étais trempée pour lui. Il me disait autant de mots d’amour que de mots cochons, mais toujours avec une élégance folle. Moi, je ne disais que son prénom, et je lui disais je t’aime aussi. On se disait je t’aime en permanence, comme une ponctuation que l’on ajoutait à nos phrases.
    
    Je me rappelle ce jour merveilleux où je m’étais installée chez lui. Cela faisait 7 mois que l’on était ensemble et on avait décidé de franchir ce cap. A peine mes bagages déballés, il s’était collé à mon dos, ses mains sur mes seins.
    
    — Je t’aurais toujours sous la main maintenant.
    
    — Et sous la queue.
    
    — Ne sois pas vulgaire.
    
    Il m’avait ...
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