1. Le souffle du dragon


    Datte: 01/02/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    ... rien de ce que nous avons fait ou ferons n’attendra de quelconques remerciements de votre part. Nous vous avons pris en affection et mes parents en protection. Acceptez-le et vous ferez de moi un homme heureux. »
    
    Elle se leva et lui pris les deux mains.
    
    « Vous êtes le meilleur des hommes, vous avoir rencontré a été la plus belle chose qui me soit arrivée et votre amitié est un cadeau du ciel. »
    
    Elle lui offrit ses lèvres pour un premier baiser teinté des plus belles promesses.
    
    Le préfet accepta que le chauffeur du général reparte avec toute la garde-robe de sa fille et lui remis même son téléphone portable qu’il n’avait pas voulu qu’elle emmène la veille. L’entretien avec le fils l’avait complétement désorienté. Il avait toujours voulu protéger sa fille, comme il n’avait pu le faire pour sa propre femme, morte alors qu’il n’avait pas su, ou voulu, accepter ses crises d’angoisse qui l’avait conduite jusqu’au suicide dans leur propre lit, par l’absorption de deux tubes de barbituriques. C’est Claire qui avait découvert sa mère inanimée dans le grand lit. Elle avait réussi à joindre la secrétaire de son père et lui avait demandé de lui parler parce que sa maman n’était pas bien du tout. Il avait pris le combiné agacé et lui avait signifié qu’il rentrerait de bonne heure dans l’après-midi et qu’il ne fallait plus le déranger au téléphone. Le soir, en rentrant, il avait trouvé sa femme les yeux grands ouverts allongée sur le dos et sa fille complétement prostrée au ...
    ... pied du lit. Il avait voulu la porter dans ses bras, mais elle s’était mise à hurler comme une possédée. Il ne l’avait plus jamais serrée contre lui depuis lors.
    
    La semaine suivante vit l’embauche de claire au secrétariat de l’État-Major où elle fut accueillie par l’équipe féminine qui le composait. Elle fut placée directement sous l’autorité du capitaine Aurélie Torelle, une forte femme, mais tout en gentillesse, qui l’a pris sous sa coupe et l’installa dans le bureau le plus proche du sien. Claire se sentit immédiatement à l’aise et dans son élément au sein de cette ambiance féminine, pleine de vie, de bonne humeur, et d’une solidarité à toute épreuve. Elle se sentit couvée par ses collègues qui la considérait comme la petite benjamine du groupe.
    
    De son côté Franck passa sa semaine sur un petit nuage. Il appelait Claire trois fois par jour et fut littéralement enchanté des bonnes nouvelles qu’elle lui donna de son recrutement.
    
    Un vendredi soir, deux mois plus tard, il chantonna pendant tout le trajet le ramenant chez lui. L’ayant guetté, comme chaque fin de semaine, Claire se précipita au-devant de lui dès qu’elle entendit la voiture franchir le portail de la propriété. Il eut à peine le temps de sortir du véhicule qu’elle se jeta dans ses bras.
    
    « Mon amour, comme tu m’as manqué »
    
    Après un long baiser scellant leurs retrouvailles, Franck lui prit la main et l’entraina vers le parc.
    
    « Mais, tes parents nous attendent mon chéri. »
    
    « Ils attendront, j’ai ...
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