Le souffle du dragon
Datte: 01/02/2023,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
Après avoir contracté le virus et passé dix sept jours à l'hôpital dont treize en réanimation et après un mois et demi de convalescence, je reviens avec une nouvelle.
Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite…
Partie 1
Le capitaine Franck Eudes de la Pauserie et son épouse Claire débarquèrent au 13e Régiment de Dragons Parachutistes de Saint Florentin. En provenance directe de la Force d’Action Rapide de Saint Germain en Laye où il était le chef des opérations de transmission, ingénieur de formation, Polytechnicien, Franck était promis au plus bel avenir et avait choisi l’armée de terre et, plus particulièrement, le corps des parachutistes, pour y exercer son savoir sur l’amélioration des drones dédiés à l’observation de l’ennemi et aux combats. Au cours de ces dix premières années au sein du corps d’élite des Forces d’Interventions Rapides, il avait été à l’origine d’une formidable avancée en matière de vitesse et de furtivité. Il avait fait de sérieuses améliorations sur les drones Reaper, en collaboration avec l’armée américaine, leur donnant la capacité de pouvoir embarquer deux missiles air-sol. Il avait également travaillé à l’amélioration du Patroller lui permettant d’embarquer jusqu’à quatre missile Moyenne Portée. Il avait perfectionné les drones Males et Hales qui pouvaient désormais emporter des charges de plusieurs centaines de kilos, et être équipés de ...
... plusieurs missiles air-sol ou air-air de courte ou moyenne portée (jusqu’à quinze kilomètres) voire d’une ou deux bombes guidées de cent-vingt-cinq à deux cent cinquante kilos. Il avait également reçu les félicitations de l’arme américaine pour son implication dans les sensibles évolutions du Reaper Block 5 qui devait être acquis par l’armée française pour avoir amélioré, là encore, la charge embarquée se composant désormais de GBU 12 ou 49 voir de missiles Hellfire.
Franck était issu d’une longue lignée de militaires. Son père, général de brigade, était encore en activité et commandait la 12e Division Légère Blindée de Saumur. Plutôt bel homme, brun, grand, athlétique à la musculature fine et bien entretenue, l’uniforme lui donnait fière allure. Il avait rencontré Claire au cours d’une réception chez ses parents alors qu’il était élève de Polytechnique et en formation à la Délégation Générale de l’Armement, affecté au centre d’Analyse Technico-Opérationnelle de Défense. Il participait aux réunions de mise en route de la force expéditionnaire Franco-Britannique. Le père de Claire, Préfet du Maine et Loire, était un ami personnel de celui de Franck. Partisan convulsif du port de l’uniforme, il avait depuis toujours exercé sur son unique fille une autorité permanente, sévère et sans faille au point qu’elle se sente facilement attirée par un homme dès lors qu’il portait un uniforme et avait une autorité sur les hommes. Franck l’avait littéralement subjuguée. Elle l’avait trouvé ...