Liliane, mère dévouée (7) - Histoires de Sexe

Liliane, mère dévouée (7)

... avait pris une tournure qui me plaisait beaucoup. Imaginer mon gendre se dandiner sur des talons aiguilles comme une petite lopette m’excitait énormément. Il ne fallait pas rater cette occasion. En jouant finement, je pourrais même convaincre ma fille de porter elle aussi des talons hauts. J’aurais alors deux petites salopes à la maison, le rêve !

— J’ai une idée. Le carnaval est dans un mois. Tu pourrais te déguiser en femme sans problème, beaucoup d’hommes le font. Et puis comme ça, tu pourrais voir toutes les contraintes auxquelles sont soumises les femmes. Cela te rendrait sûrement moins exigeant.

Laeticia se mit à rire.

— Qu’est-ce que tu as ? lui demanda Mathias.

— Je t’imagine marcher avec des talons hauts, ce serait trop drôle.

— Mais ça ne va pas la tête ! Je ne vais pas porter des chaussures de femme. Je serais ridicule.

Je poursuivis mon travail de sape :

— Juste une journée, ce n’est pas la mer à boire.

Mon gendre essayait encore de se défendre, mais je savais déjà qu’il avait perdu la partie.

— Vous allez me faire pleurer belle-maman. Ne me dites pas qu’être une femme soit si difficile que ça.

— Et bien si c’est vraiment ce que tu crois, je ne vois pas pourquoi tu te dégonfles !

— Mais je ne me dégonfle pas, c’est juste que...

— C’est juste que quoi ?

Mathias ne me répondit pas.

— Bon et bien c’est décidé. Laeticia et moi allons faire de toi une jolie jeune fille pour le carnaval.

— Hein, mais au début, il n’était ...

... question que de chaussures.

— Mais enfin Mathias, on ne va pas faire les choses à moitié. Quitte à te mettre dans la peau d’une femme durant une journée, autant le faire à fond.

— Vous n’allez quand même pas me déguiser en drag-queen j’espère ? demanda mon gendre, apeuré.

— Hum, l’idée est tentante. Mais non, je veux faire de toi une "vraie" femme.

— Je mettrais quand même ma touche personnelle pour qu’il ait un peu l’air d’une pute, murmurais-je à l’oreille de ma fille.

Quelques semaines plus tard :

— Tiens, regarde ce que j’ai commandé pour toi sur Internet, dis-je en sortant de la boîte deux magnifiques escarpins vernis noirs aux talons de 14 centimètres.

Mathias fut effrayé en les voyant.

— Mais je ne pourrais jamais marcher avec des trucs pareils !

— Et pourquoi pas ? Les femmes le font bien. Tu as dit toi-même que ce ne devait pas être si difficile que ça de marcher avec des talons hauts. Tu vas pouvoir le vérifier.

Il essaya de les mesurer en écartant ses doigts.

— Mais ils sont gigantesques !

— Ne t’inquiète pas. Ce qui compte, ce n’est pas la hauteur du talon en elle-même, mais la courbure de la chaussure. Et ici, elle est très atténuée par l’épaisseur de la semelle. On peut marcher durant des heures avec ce genre d’escarpin, j’en sais quelque chose. Et puis, j’ai choisi un modèle avec une bride pour qu’elles tiennent bien aux pieds. Allez vas-y, essaie-les !

— Là, maintenant ?

— Oui, pas dans 15 jours, sinon on n’aura pas le ...