Lucie, mon premier Gangbang (4)
Datte: 28/01/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Lucie Dalmo, Source: Xstory
... abandonner comme ça ? J’allais finir par tomber dans les pommes et m’étouffer et quand la porte se referma nous laissant toutes les deux incapables de quoi que ce soit, je sentis mes larmes qui remontaient.
Le silence s’installa, mis à part les bruits métalliques quand je bougeais les poignets en forçant sur mes liens ou les déglutis qui précédaient mes haut-le-cœur, on ne pouvait entendre que le décompte du temps imposé par la trotteuse de l’horloge murale.
En respirant plus lentement, mais plus profondément, je réussis à ralentir mon rythme cardiaque et les hauts se firent de moins en moins constants jusqu’à disparaître.
Je me dis qu’au moins j’avais vu sur le ciel bleu et quelques nuages pourraient me divertir un minimum. Je pouvais distinguer également le reflet de Katalina qui tournait légèrement toujours suspendu comme un agneau.
Je me demandais comment elle vivait le truc de son côté, suspendue et bâillonnée. Je n’entendais que de petits gémissements, et c’était dur de savoir si elle souffrait ou si elle aimait ça.
La séance avait pourtant si bien commencé, Kat m’avait vraiment mis dans un état pas possible. Je me remémorais sa bouche au goût salé et la chaleur de son corps et de son sexe. Je me surpris à sentir l’excitation remonter aussi vite qu’elle avait disparu. Je me dis que Kat devait sûrement gémir de plaisir en repensant à nos ébats.
Ce que je découvris avec le bondage. C’est que lorsque ton corps est immobilisé, ton esprit, lui, ...
... paradoxalement, est complètement libéré. Je fantasmais que Katalina arrive à se défaire de ses liens et vienne jouir de mon corps qui resterait à sa merci. Je commençais à me sentir mouiller et je remarquais qu’en gesticulant, j’arrivais un peu à faire bouger mon bassin contre mes talons et ainsi à stimuler mon plug anal.
Le problème était qu’il me fallait plus de concret. J’étais de plus en plus excité, mais mon esprit ne pouvait pas m’apporter tout ce que mon corps réclamait.
Alors que les gémissements étouffés de Kat avaient cessé, peut-être s’était-elle endormie, moi je perdais patience. Mon esprit ne savait plus où vagabonder et je ne voyais pas l’horloge. Aucun moyen de savoir combien de temps déjà nous étions attachées et dans combien de temps nos tortionnaires reviendraient.
Le soleil, lui, eut le temps de tourner et finit par rentrer, m’inondant de sa chaleur. Au moins, j’allais en profiter pour bronzer, me dis-je ironiquement.
Finalement, je rentrais dans un état un peu végétatif qui devint étonnement agréable. J’ arrivais à apprécier le moment présent, mes membres et mes organes, un peu engourdi par la position et la pénétration forcée.
Le bruit et la porte qui s’ouvre me firent reprendre mes esprits. Aux voix, je reconnus Monsieur M, Chef et Bob qui revenaient et qui interrompirent leur discussions pour nous demander :
— Coucou, les filles, alors on vous a manqué ?
— Vous avez bien mangé ?
— Tiens ! T’as vu, elles n’ont pas bougé !
— Hahaha »
Je ...