1. Canicule


    Datte: 27/01/2023, Catégories: fh, ff, ffh, fbi, extracon, plage, fdomine, vengeance, jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, Oral pénétratio, confession, Auteur: Xavier Curieux, Source: Revebebe

    Les lecteurs de cette confession et à plus forte raison les lectrices, ne me jugeront pas, j’espère, même si ma conduite n’est pas morale. Je les prie seulement de voir les choses comme elle se sont déroulées, et d’essayer de comprendre les sentiments qui étaient les miens à cette époque déjà ancienne.
    
    ***
    
    Une lumière crue filtre à travers les persiennes. Dehors la chaleur a figé la vie. À côté de moi, j’entends la respiration régulière de Pierre, mon mari. Je viens de sortir d’un bref endormissement. C’est l’heure de la sieste. Il fait chaud dans notre chambre. J’ai la peau moite. Ma bouche est sèche, mais je n’ai pas le courage de me lever pour aller chercher un verre à la cuisine, et puis, je ne veux pas prendre le risque de réveiller Pierre. Il dort si paisiblement.
    
    Va savoir pourquoi, mais ces après-midi de chaleur ont sur moi un effet érotique. Ils me donnent une envie irrépressible de faire l’amour, ils font venir en moi le désir. Je sens monter cette chose agréable et à laquelle je ne veux pas résister qui naît dans mon bas-ventre et chemine jusque dans ma poitrine, durcissant mes seins et appelant la caresse. C’est la femelle qui se réveille en moi, la renarde. La femme, elle, est assoupie. J’ai les yeux fermés, je suis entièrement nue sur le lit, Pierre est là à quelques centimètres, nu également sur le drap blanc de la couche maritale.
    
    Faire l’amour, jouir. Ma main pourrait aisément satisfaire ce besoin et apaiser le feu qui me gagne. Il suffirait que ...
    ... mes doigts se glissent entre mes cuisses, mon clitoris saurait les accueillir. L’index vibrerait lentement pour commencer sur le petit bouton du plaisir, puis plus vite ensuite pour terminer frénétique. Pourtant ce n’est pas vers mon sexe que se dirige cette main, ni vers mes seins, mais en direction de Pierre. Sa cuisse nue est à ma portée, douce et musclée à la fois, hâlée par le soleil. Douce non comme une cuisse de fille, mais soyeuse, virile et rassurante. J’aime à caresser cette peau, la sentir sous mes doigts. Pierre au contact n’a pas bougé, seulement un léger changement de rythme dans sa respiration. Ma main a interrompu un instant la caresse avant de poursuivre sa progression. Du bout des doigts, j’ai effleuré la verge du dormeur. Le phallus d’un homme est et sera toujours pour moi un mystère. Quelle petite chose fragile, posée là entre les cuisses sur une forêt drue et sombre, toute recroquevillée sur elle-même.
    
    Pourtant je sais sa puissance, et ses possibilités de métamorphose. La petite chose fragile peut devenir cet instrument long et pénétrant comme une épée vivante, capable de transpercer une femme. Au contact de mes doigts la verge a eu un tressaillement presque imperceptible, qu’elle est légère et douce ! Elle roule entre mes doigts. Peu à peu, le miracle opère, je sens la chair qui gonfle, prend du volume, durcit. Le plus doucement possible, je la saisis au creux de la main. Elle palpite. Impossible de se lasser du spectacle de cette érection en train de ...
«1234...»