1. Africa dream (4)


    Datte: 22/01/2023, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Irina, Source: Xstory

    ... cette fois avec des musiques et des rythmes tout ce qu’il y a de plus occidental. Il en faut pour tous les goûts...
    
    Josiane a raison. On a des tas de choses à se dire. Pour ma part je leur dis tout ! Depuis ma transformation initiale jusqu’à ce jour, enfin… presque, vous vous en doutez. Josiane parle simplement de l’Afrique, les évolutions qu’elle a constaté, climat, faune, flore, civilisations, cultures, empires. Vital se rappelle avec nostalgie des grands troupeaux de deinothériums et sa tristesse quand il a compris que son espèce disparaissait pour laisser la place à d’autres. Il regrette que je n’ai pas pris la forme d’un deinothérium femelle tout à l’heure pour prendre son pied comme dans « le bon vieux temps » ! Pas de souci, avant la fin de mon séjour, je vais lui arranger le coup. Mais ça va faire drôle, avoir sur le dos un mâle de de six tonnes… On verra bien. Quant à Élysée, il raconte avec passion ses chasses en solitaire ou en meute, le goût délicat d’une antilope, d’un gnou ou…d’un humain ! « En tant que tigresse, ce genre de chasse tu aurais adoré! » me dit-il avec un grand sourire ! Je me demande encore s’il plaisante…
    
    Un remous à l’entrée de l’hôtel…Deux hommes en treillis, deux militaires… Ils cherchent le docteur Shimba, on a besoin de ses services. J’avise alors deux 4*4 militaires dans la cour de l’hôtel, d’autres gardes et quatre hommes menottés.
    
    — Putain ! Ce sont les braconniers de cet après-midi, dis-je. Mais oui ? Regardez !
    
    Trois des ...
    ... quatre hommes semblent abattus, les yeux dans le vague. Le docteur Shimba accours et les examine. Mais l’un d’entre eux est en crise, exalté, il se met à hurler.
    
    — Non ! Laissez moi ! Ma tète… ma tète…. Ça brûle ! J’ai froid… Vous ne comprenez pas ? Les sorciers, les animaux ! Ils étaient cinq ! Ils ont volé nos âmes, nos âmes ! Ai...aidez moi ! Je.. j’ai mal, j’ai sommeil…
    
    Il se tait, ferme les yeux. Le docteur lui a fait une piqûre, probablement un sédatif. Et il interroge les militaires.
    
    — Vous les avez trouvé où dites-vous ? Dans la réserve ? Sur les flancs du Nyokomo ! Ah bon sang ! Quand ces imprudents cesseront-ils de s’aventurer là bas ! Cette montagne est dangereuse, il y a encore des émanations gazeuses. A tous les coups ils ont du respirer trop de monoxyde de carbone, quelle misère…
    
    — Que doit-on en faire docteur ?
    
    — Emmenez les à l’hôpital, dit-il en soupirant, je passerai demain matin, mais je crains qu’il n’y ait rien à faire. Les dégâts neurologiques sont sans doute irrémédiables.
    
    Je regarde les voitures s’éloigner.
    
    — C’est une terrible punition, dis-je.
    
    — Oui, mais elle est méritée au regard de leurs crimes, répond fermement Josiane.
    
    Je me sens mal à l’aise. Josiane a parlé d’un ton sans réplique. Et j’ai déjà moi-même prononcé et exécuté des sentences de mort… Mais heureusement l’orchestre de l’hôtel change de registre, ce qui me permet de changer de conversation.
    
    — J’ai envie de danser ! Oh ! Vous entendez ? Waka waka, l’hymne de la ...
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